Annales des Mines (1819, série 1, volume 4)
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MINRAUX ZINCIFÈRES 49° grand homme dont la mémoire est vénérée, en Europe comme dans le Nouveau-Monde, par tous les amis des sciences et de l'humanité. Ce minéral a beaucoup de rapports par son aspect, avec le fer oxidnlé. 11 est d'un noir
métalloïde, magnétique, niais non magnétipolaire il se trouve en grains ou en masses
amorphes qui présentent quelquefois des faces cristallines, mais petites, peu nombreuses , et qui ne suffisent point pour qu'on puisse dé-terminer la forme géométrique à laquelle elles appartiennent : sa cassure est ou inégale, ou Con-
choïde, ou imparfaitement lamelleuse : il n'est pas très-dur : sa poussière est d'un rouge brun foncé, ce qui le distingue du fer oxidulé , dont la poussière est noire. Sa pesanteur spécifique a été trouvée de 4,87. Il est peu attaquable par l'acide muriatique à froid; aussi, au moyen de cet acide, peut-on le séparer de la chaux carbonatée et du zinc oxidé manganésifire , avec lesquels il est presque toujours mélangé, et l'obtenir parfaitement pur. Il se dissout très-aisé-
ment dans l'acide muriatique, à l'aide de la
chaleur ; il ne se produit aucune effervescence, mais il se développe une très-légère odeur de chlore.
Pour en faire l'analyse, on l'a dissous dans
l'acide muriatique , on a précipité la dissolution par un carbonate alkalin , on a traité le précipité humide par l'acide acétique en excès, , ona fait évaporer jusqu'à siccité à une douce chaleur , et on a repris par l'eau les acétates de zinc et de manganèse : le résidu calciné a été
reconnu pour être du tritoxide de fer pur. Quant au zinc et au manganèse, on les a séparés
D'AlYdRIQUE.
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l'un de l'autre' par les procédés indiqués plus haut. On a trouvé dans un échantillon venant de Francklin :
Peroxide de fer. Oxide rouge de manganèse. . Oxide de zinc
.
o,66 0,16
0,17 0,99
Le francklini te agissant sur le barreau aimanté-,
ne peut renfermer le fer à l'état de peroxide; il y a lieu de croire
que ce métal y est oxidé second degré. Quant au manganèse, on reconnaît qu'il s'y trouve au moins à l'état de deutoxide, si l'on considère que le minéral a une poussière brune, qu'il donne l'odeur de chlore avec l'acide muriatique , et que sa dissolution. dans cet acide contient le fer en totalité oxidé au maximum. Il est évident que pendant la dissolution les deux oxides réagissent l'un sur l'autre, et que l'oxide de fer passe au maximum en enlevant de l'oxigène à l'oxide de manganèse, qui est au contraire ramené au minimum. - Pour vérifier le résultat de l'analyse humide, j'ai fait les expériences qui suivent : log- de francklinite ont été chauffés dans un creuset brasqué, sans addition, à la température d'un essai de fer. On a obtenu un culot métallique auquel adhérait une très-légère scorie verdâtre; le tout pesait 5,65: ce culot était gris de fer, dur, mais susceptible d'être mordu par la lime et de prendre un très-beau poli; il s'aplatissait sous le marteau et se rompait difficilement ; sa cassure était grise et grenue, à grains crochus ou cristallins; ou l'a analysé et on a reconnu que c'était un alliage de fer et de manga-
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