Annales des Mines (1819, série 1, volume 4)
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nnivirtAux Z1NCIFRES
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nèse, et qu'il ne contenait pas un atome de zinc; la perte dans l'essai , de 4,55, représente donc l'oxide de zinc et l'oxig,ène combiné dans le minéral avec le fer et avec le manganèse. On a chauffé à la même température, dans un creuset brasqué , de franclanite. log de silice. 4 1,5o d'alumine et 1,40 de chaux. TOTAL
16,90 On en a eu en culot total
Pesant
1 2, 7 7
4,15
Perte
- qH
due à l'oxide de zinc volatilisé et à l'oxigène du fer, etc. La fusion a été parfaite ; le culot métallique pesait 46: il s'aplatissait un peu sous le marteau; et sa cassure était grenue et truitée. La scorie était compacte, vitreuse, transparente et verte; 8 17 Elle pesait
En en retranchant. .
.
.
6,90 1,27
Il reste
qui représente le protoxide de manganèse qu'elle contenait. Les 4a.,6 de fonte correspondent àpeu-près exactement avec les o,66 de peroxide de fer trouvés par l'analyse : le culot devait renfermer uu peu de manganèse en alliage.
On voit encore par-là que l'alliage obtenu dans le premier essai devait être- à-peu-près composé de : Fer Manganèse
4,60 au plus 0,814 t,o5 au moins o,186 5,65
1,000
D'AMÉRIQUE.
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Enfin on a fondu au creuset brasqué un mélange de péroxide de fer, d'oxide rouge de manganèse et d'oxide de zinc, dans la même proportion que dans le francklinite, et on a obtenu un culot absolument semblable à celui du premier essai. On voit, par ce que nous venons de dire, qu'on peut faire l'analyse du franklinite par la voie sèche comme par la voie humide. Les résultats de la voie sèche portent à croire qu'il y a eu une perte sur le zinc dans les opérations de l'analyse par la voie hnmide. On pourrait tirer un parti très-avantageux des minerais de New-Jersey de plusieurs manières. En rangeant d'une part les morceaux dans lesquels le minéral rouge serait la matière dominante, et de l'autre ceux dans lesquels le francklinite serait la partie la plus abondante, on pourrait employer les premiers comme minerais de zinc, et en extraire ce métal en les distillant avec du charbon, ou en faire du laiton en les fondant avec du cuivre et du charbon. Si l'on se bornait à
en extraire le zinc, le résidu pourrait ensuite être fondu avec avantage au haut fourneau
pour en obtenir de la fonte, ou au moins il pour-
rait être mélangé avec les minerais riches en francklinite pour le même usage. Comme ces minerais renferment une quantité considérable de manganèse, et que leur gangue principale est la
chaux carbonatée et le grenat, il est probable qu'on pourrait les traiter au haut - fourneau, sans
et qu'ils seraient très - fusibles.
On enaddition, obtiendrait de la fonte d'excellente qualité, et vraisemblablement éminemment propre à pro-
duire de l'acier naturel comme celle qui pro» vient des minerais de fer spathique. Il se &po-