Annales des Mines (1819, série 1, volume 4)
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PAR LA HOUILLE. SUR LE TRAITEMENT DU FER
-sentiellement de la manière dont il a été brassé et cinglé; s'il paraissait, dans la chauffe qu'il reçoit la première, n'être pas convenablement soudé, il est présenté une seconde fois à l'action du marteau , seulement pour bien en réunir les parties. Dans quelques endroits on cingle au
- mais alors les cannelures sont presque
comme des engrenages, et les pièces sont diViL sées en parties dont le laitier est parfa:tement exprimé par une pression énorme qui le fait couler par une quantité de creva Lefer qu'on achève de séparer en petites galettes, est ensuite formé en lopins auxquels la première chaude se donne sous le marteau. Ce mode d'opérer produit de bien meilleurs résultats, mais est beaucoup plus dispendieux et long, conséqnemment augmente le prix du fer. Les cylindres des laminoirs,
employés dans ces opérations, sont en fonte
moyenne , se tournant ou se burinant assez facilement. Les axes sont de la même pièce et d'un très - fort diamètre. Les assemblages des extrémités sont faits comme un pignon à quatre dents, et s'emmanchent dans des boites ou ,manchons aussi de fonte.
60. Des fonderies particulidres. Dans les
grands établissemens dont on ne destine pas la fonte à être convertie en fer forgé, on ne s'occupe que de travaux proportionnés à l'ensemble des moyens qu'on y emploie; les objets de petit détail sont laissés à des fonderies part:culières, qui achètent la fonte telle qu'elle sort des hautsfourneaux, et où le métal se traite soit au fourneau à réverbère, soit dans des petits fourneaux dits à manche. Les procédés, dans la plupart des opérations, sont semblables à ceux employés -dans nos ateliers. Si la fonte est, en résultat, de
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Meilleure qualité en Angleterre, c'est plutôt par la supériorité de sa nature primitive que par un moyen d'opérer quelconque que nous ignorons. On coule, comme en France, dans des moules
secs ou en sable vert; et, à moins de circonstances particulières, employant les mêmes matériaux, les résutats sont toujours à - peu-
près les mêmes. Mais une chosequi parait entièrement ignorée
en France, c'est l'art de fondre, à très-bas prix, des mêmes objets, tels que les clous et une quantité prodigieuse d'articles qui sont du ressort de
la quincaillerie (r).
Ii existe, à Sheffield, une fabrique ou l'on fait, en fonte douce, des mouchettes, des charnières, beaucoup de petits ouvrages de serrurerie, des sous-gardes de fusil, des clous, des ciseaux qui .
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se ploient facilement, auAelà d'un angle de 45 degrés, sans se rompre ; on y fait aussi des couteaux qui sont expédiés en Amérique en qua ntité très-considérable. Le voyagen rqu i visita
cette fabrique, n'y vit point de haut-fourneau ; ce qui lui fit juger qu'on. n'y opérait point la réduction de minerais quelconques ; on y trouve, au lieu de cela, quatre fourneaux tout - à- fait semblables à 'ceux-employés pour la fabrication de l'acier fondu excepté qu'ils paraissent être de 3 à 4pouces plu:larges ; et en outre, un cinquième
fourneau d'une disposition particulière, qui sert à recuire. Un homme était occupé à broyer une
substance rougeâtre, qui était simplement de l'oxide de, fer au maximum d'oxidation. Dans (i) Ce problème vient d'are résolu de la manière la plus heureuse par M. Earadelle, et lui a valu le prix proposé à ce sujet par la Société d'Encouragement.