Annales des Mines (1819, série 1, volume 4)
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-SUR LA dOLOGIE
DE LONS-LE-SAUNIER.
Il contient, en des ammonites, des bélemnites , des sabots, outre'des toupies, des nautiles, des térébratules , des peignes, des donaces, des vénus, des moules, des turritelles, des huîtres , des pinnes , des entroques , des baculites , des orthocératites, etc. (I).
par-tout où se trouve ce calcaire de structure arénacée, tandis' que où celui-ci n'existe pas, des milliers de gryphytes recouvrent immédia-
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tement la marne. Du reste, ces bancs renferment indistinctement toutes les autres espèces de coquilles. A quelques pieds des bancs arénacés, le calcaire se brise aisément en prismes droits; le moule des gryphytes se détache du test, et permet d'en
La difficulté de dégager ces coquilles de leur
roche, nuit à la détermination des nombreuses espèces de chacune d'elles , et die beaucoup
d'autres genres, dont je ne pourrais donner une idée que par la description de quelques caractères insuffisans pour les classer. Cette roche, qui parait avoir été le dernier produit de la formation, est disposée par .bancs non interrompus, dont la masse originairement très-considérable a été entamée plus ou moins profondément dans sa partie supérieure. Les premiers bancs renferment souvent, jusqu'à la hauteur de 3 à 4 mètres, des veines on ceintures d'une espèce de grès calcaire, qui diminuent d'epaisseur en s'élevant , et passent insensiblement au calcaire à gryphytes proprement dit. Il est assez remarquable que les premiers bancs ne renferment pas une seule gryphyte
observer l'intérieur, où l'on reconnaît distinctement l'empreinte de l'attache musculaire de l'animal sur chaque valve, ce qui est fort rare par-tout ailleurs. Je ferai observer enfin que les coquilles ne sont pas mêlées et répandues indistinctement dans toute l'étendue des bancs ; les gryphytes sont principalement rassemblées en quantité innombrable à leur jonction ; les 'grandes ammo-
nites se trouvent couchées à leur base parmi les gryphytes ; les petites ammonites sont dis-
posées par groupes avec les bélemnites, sans affecter de position fixe dans leur épaisseur ; les autres sont moins abondantes et placées dans le voisinage de ces groupes. Les bancs ne sont pas également pourvus de fossiles ; les uns en sont tellement remplis, que
) Parmi les coquilles du calcaire à gryphytes je ne peux donner encore la détermination que des espèces suivantes: Ammonites bmcklandi, Sovv. Il acquiert quelquefois un
ces coquilles composent la majeure partie de leur masse ; les autres, au contraire, n'en renferment point, ou du moins un petit nombre :
volume considérable.
Je l'ai trouvé à Montaines; près Salins; au N. E. d'Arau;
ceux-ci sont plans et réguliers, ceux-là reçoivent une forme inégale et tuberculeuse des grosses coquilles qui occupent leurs bases.
près d'Avalon , etc. Le pecten, equivalvis, Sovv. , que j'ai trouvé avec les espèces précédentes entre Girole et Avalon. Malgré les travaux de M. Delamarck sur les térébratules, de M. FaureBignet , sur les bélemnites, il n'est pas encore pos-sible de déterminer avec sûreté, et par conséquent avec utilité, les espèces de ces deux genres qui se trouvent dans le calcaire à gryphy tes. A. B.
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