Révisions de la page | Historique de transcription | Annales des Mines (1819, série 1, volume 4)

SUR LA doLocin

DE LONS.-LE-SAUMER;

En étudiant cette crête, on y reconnaît nonseulement les mêmes couches dirigées et inclinées dans le même sens que du côté de Montaigu , mais on découvre encore toutes celles

non rompues de ces masses, qui réunissent encore à leur base les coteaux disjoints qui l'en-

qui composent les marnes irisées depuis les gryphytes jusqu'au-dessous de la couche de hou i Celle-ci vient affleurer à tiers côte sur le bord du chemin qui conduit à la tour. L'administration des salines fit percer, il y a une vingtaine

ces portions de masses, par conséquent sur les tranches de couches renversées de la formation du calcaire à gryphytes. C'est ici le lieu de faire mention de la source salée qui sort de ce terrain dans la ville même. On ne voit, en aucun point de ce canton, Je gypse salé dont les eaux pluviales dissolvent le muriate de soude pour donner naissance à cette source; il est certain cependant qu'il existe dans l'intérieur du terrain. Je veux examiner Si la connaissance de la nature du sol ne pourrait pas conduire à déterminer le lieu qui renferme le roc salé. Les coteaux qui environnent là ville ne laissent apercevoir aucun affleurement de gypse, mais tout annonce que la butte de Pimont en renferme ; j'ai indiqué sur cette butte une crête fort élevée de calcaire à grypbytes recouvrant une épaisseur considérable de marnes irisées; or, dans toutes les carrières de gypse du Jura, les masses de cette roche se trouvent précisément sous les mêmes marnes; on peut donc déjà présumer d'après cela qu'il existe des masses de

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th

d'années, un puits de recherche qui

à vingt mètres environ-1 sa faible épaisseur et la grande proportion de terre qu'elle renferme l'ont fait abandonner. Au-dessous de la couche de houille , le reste de cette formation disparaît sous des terrains plus modernes. On doit conclure de ces observations que les bancs de la côte de Montaigu et de la butte de

Pimont dont il vient d'être question, appar-

tiennent à la même formation du calcaire à gryphytes; que ces couches, évidemment dérangées de leur position primitive , ont été brisées par

quelque cause que ce soit, de manière qu'une

masse très-considérable , dirigée ., terme moyen,

sur onze heures, a été renversée vers l'est;

qu'enfin cette masse a été recoupée transversalement à l'endroit coupé par la ville de Lons-ieSaunier. Pour ne pas entrer dans de trop longs détails,

je me contenterai d'indiquer que sur toute retendue de ce bassin, depuis le pied du plateau jusqu'à Montmorot , le terrain est , en queique sorte , sillonné dans des masses longitudinales semblables, contiguës et recoupées transversalement comme la première. Il est resté au fond du bassin des portions

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caissent. La ville de Lons-le-Saunier est construite-sur

gypse dans cette butte , mais qu'elles y sont masquées par des débris d'une formation plus récente , qui recouvrent la partie inférieure des marnes irisées, à partir de la couche de houille. Cette conjecture acquiert un nouveau degré de certitude par l'existence d'une petite source d'eau séléniteuse, qui sort précisément de la Tome IF. 4e. livr. Qg