Annales des Mines (1819, série 1, volume 4)
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eUR LA dOLOGIE
J'avance, ici, que la formation du calcaire à gryphytes est inférieure à celle du calcaire oolid-ligue. Je dois prévenir que cette allégation im-
portante n'est point le résultat d'observations douteuses, mais que j'ai vu clairement, à l'aide de plusieurs tranchées , à à Montmorot , etc., les terrains deMontaigu' la seconde formation recouvrir immédiatement ceux ,de la première; la suite de ce mémoire fera voir, au surplus, qu'on ne peut faire un pas dans les environs de Lons-le-Saunier sans acquérir la preuve de ce fait. Au pied du village de Perrigny, on remarque un banc dont les gryphytes sont transformées en
spath perlé; leur couleur blanche se détache
sur le tond de la roche, colorée en rouge foncé par l'oxide de fer : il est situé à 5 mètres au plus des marnes irisées. Cette particularité n'est intéressante que parce
que l'on retrouve à de grandes distances un calcaire semblable, appartenant sans doute an même banc. Au bord de la prairie, depuis ce point jusqu'à Lons-le-Saunier, les bancs de gryphytes se dirigent encore du sud-est au nord-ouest, c'est- à-
dire comme cette portion même de la vallée ; mais ils reprennent fort près de là leur direction générale, qui s'éloigne peu de la ligne du nord au midi.
Le plus élevé des coteaux que l'on trouve à gauche de la route de Lons-le-Saunier, à Pannessières , est le seul , jusqu'à présent, où j'aie. - pu reconnaître les bancs de grès siliceux impressionnés, en place. La couche de houille de la formation du cal-
DE LONS-LE-SAUNIER, 599 ,caire à gryphytes se montre au sommet du coteau de Savagnu , au sud du village. La butte de Monnnorot a pour base une petite portion isolée du coteau longitudinal qui sépare les deux sources salées voisines, coupé, au midi,
par la vallée principale, et, au nord petite gorge transversale.
par une
Cette butte isolée, au pied de laquelle 612 reconnaît la formation du calcaire à gryphytes dans son pourtour, est couronnée par des bancs de laformation oolithique; ce point offre seul une
preuve sans réplique de la proposition que je
viens d'avancer. On découvre au nord de la butte, un bel arrachement de marnes irisées, dont les couches sont dirigées sur onze heures de la boussole, et inclinées de 5o degrés vers l'est; c'est dans ces marnes, à noo inimres au nord de la gorge, que l'on a percé deux puits. jusqu'au gypse; la couleur rouge foncé de celui que j'ai recueilli dans les déblais, me fait penser qu'il appartient aux masses inférieures de la formation. Les deux carrières de gypse de Courbouzon et
de Saint-Laurent sont situées sur le prolongede la direction de ses bancs; tout me porte
à croire qu'elles sont creusées dans le méme coteau longitudinal qui disparaît à Mont-Orient, sous la formation du calcaire oolithique. Le terrain de calcaire à gryphytes de la vallée
de Macornais n'est autre chose que le prolongement des coteaux du bassin de Lonsle-Saunier,
qui sont recouverts dans l'intervalle par des lambeaux de la formation du calcaire oolithique. La couche de houille que j'ai déjà indiquée en
deux points du bassin de Lotis-le-Saunier, se