Annales des Mines (1819, série 1, volume 4)
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tu FER-I3LANC.
FABRICATION
645 La chaleur de cette grande masse de métal fond bientôt l'étain- qui n'est qu'adhérent à la surface des feuilles en se mêlant à l'étain du pot, en altère la pureté, de sorte que lorsqu'on a .passé soixante ou soixante-dix caisses de ferblanc dans le bain d'étain en grains, on est dans l'usage d'en retirer la quantité d'un saumon, c'est-à-dire, Soc livres, et d'y remettre une pareille quantité d'étain pur en grains. Ces vaisseaux contiennent généralement trois saktmons chacun ou environ Iwo livres de métal. L'étain qu'on retire du pot à laver, pour le remplacer. par du métal pur, est donné à l'étameur, qui s'en sert pour l'étamage. Lorsque les feuilles sont retirées du pot à laver, on les nettoie soigneusement sur chaque face avec une brosse de chanvre d'une espèce particulière, et faite expressément pour cet objet. Comme cette partie du travail demande coup d'adresse et de célérité, il peut êtrebeauutile de l'expliquer un peu plus en détail. Le laveur retire d'abord petit nombre de feuilles du. pot à laver, et les un place devant lui sur le fourneau. Il prend alors une feuille avec des tenailles qu'il tient dans sa main gauche, et avec une brosse qu'il a dans l'autre main, il frotte un côté de la feuille; il retourne frotte l'autre côté, et la plongeensuite la feuille, immédiatement une seconde fois dans le pot à laver; puis, sans l'abandonner avec ses tenailles, il la instantanément et la plonge dans le pot àretire la graisse If'. 3. Une personne qui n'a point vu cette opéra -
3- le pot à la graisse;
4 le vase contenant seulement un grillage à son fond (t); 5 le listing-pot. Le dessin représente la surface des pots : les
astérisques montrent la place oit se tiennent les ouvriers et en même temps les pots qui sont chauffés en dessous. -La cloison dans le pot à laver 2 est un perfectionnement récent: elle a pour objet d'em-
pêcher la crasse de l'étain de se loger dans la partie du vaisseau où l'on donne la dernière immersion aux feuilles. En employant l'étain commun danSla -première opération de l'étamage, beaucoup d'oxidesou de crasse adhère à la surface des feuilles; et lorsque celles-ci sont portées dans le pot à laver, l'oxide s'en détache et couvre la surface du nouveau bain; mais , au moyen de la cloison, l'ouvrier l'empêche 'de
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se répandre sur toute la surface du pot. Lorsque cette cloison n'existe pas, le laveur doit écumer le métal fluide chaque fois qu'il y plongo une fdu il le
Les pots dont je viens de donner une esquisse étant préparés convenablement, le laveur commence sa part de l'ouvrage qui reste à faire pour terminer l'étamage , par mettre les feuilles qui ont subi les, diverses opérations qui ont été décrites jusqu'ici, dans le vaisseau appelé -le pot à laver, et rempli (l'étain en grains fondu .(2). (I) Ce vase est destidé à recevoir les feuilles à. mesure que l'ouvrier les retire du pot à la graisse : il n'est point chauffé .en dessous.
(2) On ne doit jamais se servir, dans ce pot; que de rétain eu grains : tout l'étain commun qui est consommé dari
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cette fabrication est employé dans la première partie du procédé, savoir, celle qu'on désigne par le nom d'étamage.