Annales des Mines (1824, série 1, volume 9)
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E,ploitation du
Stockwerk.
et de direction différentes, il coupe plusieurs de ces filons sous un angle de 3o à 45 degrés ; fr, en ce qu'il se prolonge dans le gneiss; 5.. en ce qu'il ne contient pas du tout d'étain, mais seulement, dans le granite du Stockwerk, de l'argile, du et du granite décomposé, et, dans le gneiss,quarz du quarz et de l'argile rouge ferrugineuse, et du gneiss altéré. Le Rotherfall n'a, du reste, aucune influence sur les filons coMposés, qu'il traverse en les rejetant quelquefois un peu. L'exploitation du Stockwerk de Geyera ,comme
nous l'avons déjà dit, été soumise, depuis son
origine, à quatre systèmes différens, qui lui ont été plus ou moins avantageux. La première époque fut celle de 1400 h 1700, où des Eigenhïhner la dirigèrent. La grande excavation au jour qui se montre au haut du Geyersberg , et qui a 3o toises de profondeur, fut le résultat de leurs travaux. On ne sait point au juste quel mode d'extraction ils suivirent; mais si l'on observe qu'ils exploitèrent cette masse entièrement, à l'exception d'un pilier de granite, qui,à
cause de son peu de richesse,est resté intact dansle milieu, il paraîtra très-probable que ce fut à ciel ouvert. Quoi qu'il en soit, on trouve, d'après un calcul approximatif, que la masse exploitée pendant ces trois cents ans, a dît être double de celle exploitée de 1700 à 1778. L'étain produit dans ce dernier espace s'est élevé à 22298 quintaux; celui
produit de 1400 à 17oo doit donc avoir été, si l'on admet une teneur uniforme dans tout le Stockwerk , de 44596 quintaux. La deuxième époque fut celle qui s'écoula de
17oo à 1773. Dans cet intervalle, un grand nom-
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DE GEYER.
MEUS D'ÉTAIN bre
d'Eigen/ôhner et de petites sociétés creu-multitude de puits,
sèrent dans le Stockwerk une dans tous d'où ils s'étendirent irrégulièrement du feu, dans les les sens,
pratiquant, au moyen
chambres qu'ils A cette époque, ils percèrent soutenaient à peine. galeries d'écoulement, et établiaussi de petites machines d'épuirent à grands frais de mauvaises débarrasser des eaux qui les gêsement, pour se naient; mais ce qui portait le plus grand obstacle, c'étaient le peu au succès de ces établissemens , d'étendue de chacune et le peu d'ensemble dans endroits les plus riches de vastes
les dispositions.
Aussi résolurent-ils bientôt de
former qu'une seule et même société , ce qui détermina un troisième changement. 1 cette époque, qui dura de 1773 à. 802, les
ne plus
travaux, soumis
à une même compagnie, furent
dirigés régulièrement à l'extrémité nord du Stock: werk, et la mine prit le nom de Lanp,enzeche. On y creusa un puits, qui atteignit une profondeur de 24 à 3o toises, duquel on poussa des travaux sur treize filons composés. Les travaux supérieurs
étaient asséchés par la galerie Hirtenstollen , poussée à partir de la ville de Geyer, , sur le penchant est du Geyersberg, à 5, 8 et 14 toises audessous du jour. Ceux inférieurs conduisaient leurs eaux au puits, d'où elles étaient versées dans
la galerie d'écoulement par un système de dix pompes mues par une roue de 56 pieds de hauteur, qui était placée à l'embouchure de la galerie, et communiquait au puits par une suite de tirans de 14o toises de longueur. La ei)sotravaux de Langenzeche se faisaient, partie la
par strossen et fôrstenbau (c'est-à-dire s gradins droits et 0-radins renversés ), partie