Annales des Mines (1824, série 1, volume 9)
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et au-dessous on a encore percé de 5 toises un
petit puits qui sert à-la-fois à la
reconnaissance de la niasse et à la disposition d'un nouvel
étage.
Dans cette partie du Stockwerk , on suit deux filons composés principaux, qu'on selon la dureté de la roche, par la poudre attaque, ou par le feu, Dans tous les cas, on prend de part et d'autre des
filons une partie du granite qui les
sépare, en ayant soin de laisser au milieu des piliers de 4 toises d'épaisseur, qui se correspondent 3 à d'étage en étage. Le travail à la poudre-a lieu dans les parties les plus tendres de la roche, et généralement sur les filons mêmes. Ce travail est conduit par stross'en oufôrstenbau. Les gradins ont ordinairement une (Terni-toise à une toise de largeur sur une demi-toise de hauteur. Il y a sur chacun nu ou deux ouvriers : chaque ouvrier tire par jour deux coups de mine de 20 à 24 pouces de profondeur. Une toise cube , donnant 800 quintaux de minerai, exige ordinairement cent soixante-dix journées d'ouvriers, 36 à 4o livres de poudre, et revient, en définitive , de 48 à 5o écus. Le travail par le feu a lieu sur-tout dans le gra. nite stannifère qui sépare les filons composés.Les ouvrages y sont conduits par galeries et gradins renversés (iirter et fiirstenbau ). On prépare les bûchers une à deux fois la semaine; on y met le feu; et, deux jours après, on vient détacher, soit
au pic, soit à la poudre, les parties désagrégées.
Pour extraire, par ce moyen, une toise cube, donnant de 700 à 800 quintaux de minerai, et exigeant quatre-vingts journées d'ouvriers, on use
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DE GEYER.
MINES D'ÉTAIN 2à3
cordes de bois, plus 15 livres de poudre; le
tout revenant de 25 à 26 écus. possible du mode Pour tirer le plus grand parti égard à (l'exploitation par le feu, il faut avoir
considérations Il faut disposer toujours les travaux de made mieux nière à avoir un bon airage. Ce qu'il y a c'est de disposer à faire pour parvenir à ce but, d'exploitasur chaque filon composé les étages -
plusieurs
des autres; toises par des ouvrages à des puits, et d'y établir ensuite
tion à6 à no toises les uns au-dessus communiquer de 8 en ro de les faire
gradins. Quant au mode de gradins qu'il convient d'employer, nous dirons qu'a Geyer on ne fait usage que de ceux en montant; on a proposé des du reste, depuis long-temps, d'établir aussi
,radins en descendant, et il paraît qu'ils pour:, raient être, dans beaucoup de cas, aussi avantageux que les autres,
sur-tout si le courant d'air, bien
dirigé, pouvait agir sur les gradins opposés.
2'. Il faut toujours avoir soin que les foyers
soient disposés le mieux possible, relativement à la partie de la roche qu'on veut attaquer, et selon qu'on veut faire agir le feu horizontalement ou verticalement, donner aux bois qui le composent un arrangement différent.
(a) Dans le percement des galeries d'allonge-
ment ou de traverse, qui s'effectue à Geyer partie
par le feu et partie par la poudre, le feu ne devant agir qu'horizontalement ou sur la face du fond de la galerie, on dispose les bùches contre cette paroi sous un angle de 45 degrés, et sur un lit debiîches rangées en croix pour le courant d'air.