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Annales des Mines (1824, série 1, volume 9)

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Prdparation mécanique:

MINES D'h'AIN

011 entoure, en outre, ces bûches d'une muraille de gros quartiers de minerai extraits à la poudre, afin que la flamme ne puisse avoir aucune sur le derrière et que peu contre le faîte.action trouve d'ailleurs cet avantage, que le feu On y lement désagrége ces gros morceaux, noriseuniais encore leur fait subir un grillage. (h) Dans l'exploitation par gradins en montant, on a souvent besoin d'attaquer le faîte clulien d'extraction; on dispose alors, à Geyer, tout le bois qui compose le bûcher, en croix l'un l'autre, de manière à laisser des intervalles,suret par ces canaux d'air il se forme des courus qui dirigent toute la flamme dans la hauteur. 3". Il faut disposer la masse qu'on veut attaquer à bien recevoir l'effet du feu. Si, par le feu auquel cette masse a été exposée précédemment, sa surface est devenue trop égale, il faut la rendre de nouveau inégale par le tirage à la poudre, afin que la flamme puisse la toucher en plus de points, et pénétrer à l'intérieur par plus de t'entes : c'est aussi ce qu'on fait à Geyer. Le roulage dans la 'mine et l'élévation au jour des Minerais extraits ont lieu comme dans les premiers temps de l'exploitation. Le minerai extrait est roulé aux puits dans des brouettes du contenu d'un quintal, et de là élevé au jour dans de petites tonnes de même capacité, à.l'aide de treuils à bras. Les rouleurs et extracteurs doivent livrer, chaque jour, 120 tonnes de minerai ; ils travaillent, du reste, à prix fait, et reçoivent ensemble 5 écus 8 gros pour 3o voitures de minerai. Les minerais, rendus au jour, sont cassés eu

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DE -GEYER.

du poing, pour

petits morceaux de la grosseur préalablement le bocard ; les plus durs sont revient à 4 écus 9 grillés en tas. Cette opération par voitures. lse vr oeritsuchresa.rgéS de ce travail sont, en ouvriers gi

qui conduisent

outre, tenus de charger les voitures casés aux bocards. Ces les minerais

voitures à de 14 à 16 quintaux, sont chevaux, du contenu la paie est conduites par des manoeuvres, dont de 4 écus:

2 gros par 3o voitures.

engagé

Le minerai (l'étain étant intimement le rédans sa roche, il faut, pour l'en séparer, auquel on fait subir ensuite un duire en schlich; Il y a de grandes prégrand nombre de lavages. cautions à prendre dans le grain du.schlich à obtenir au bocard; il faut 1°. Que ce

grain soit toujours le plus égal pos-

sible, pour faciliter la séparation ultérieure des parties étrangères;

2°. Qu'il ait une grosseur convenable. S'il est

trop gros , le schlich d'étain obtenu par le lavage retient beaucoup de gangue; s'il est trop fin, on

perd beaucoup d'étain, que l'eau entraîne. En général, les dimensions du grain à obtenir doivent

se déterminer d'après la manière d'être de l'étain

oxidé dans la roche. Est-il disséminé en parties grossières, on bocardera à gros grains ; est-il, au contraire, disséminé en parties fines, on bocardera fin : de là vient aussi qu'il faudrait éviter de bo-

carder indistinctement ensemble toutes les ro-

ches de minerai d'une même mine, et qu'un triage préalable de ces roches serait fort avantageux.

La grosseur du grain que l'on obtient au ho-