Annales des Mines (1824, série 1, volume 9)
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DE GEYER.
MINES D'ÉTAIN
card dépend entièrement du garçon (lu qui dirige les machines. L'égalité de °l'ail dépend aussi, en ce qu'elle est le marche uniforme ; mais elle se trouve cl résultated;l'ulse liée à la nature du bocard. Dans le bocardage à la fente, la sole de l'auge s'incline à partir du milieu vers les deux extrémités. Le minerai est donné sous le pilon du milieu, 'qui a une moindre. élévation que les deux autres semblables à cet égard. Dans cette méthode, on n'obtient jamais un grain égal; car, ou la fente est libre, et le minerai soulevé passe ina er d
distinctement «à travers, ou cette fente est abritée
d'une planche qui retient une partie des grains de grosseur convenable, et les rejette sous les pi-
lons.
Le bocardage à la grille est encore moins
avantageux que celui à la fente, et soit que cette grille soit placée sur le devant ou sur le côté,jamais on ne peut ici espérer d'avoir un grain égal: en effet, outre que souvent les trous viennent à se boucher, tous les grains qui se rendent à la grille et ne rencontrent pas les trous, sont pilesde nouveau, et acquièrent un degré de finesse beau-
coup trop grand. Le bocardage à la bonde est celui de tous où l'on est le plus maître d'obtenir un grain désiré. 'Dans celui-ci, la sole de l'auge s'incline vers la bonde : le pilon opposé qui reçoit le minerai a la plus grande pesanteur et la moindre élévation; celui le plus rapproché a, au contraire, le moins de poids et lé plus de jeu. Dans cette méthode, le minerai '-'qui sort de dessous le premier pilou, 'avec le volume convenable à la quantité deau de
les contre-pirau,e, fuit avec elle, passe sous être frappé de nouveau, lonsn alors levés, sans en Si le minerai sort, an par la bonde. et s'échappe contraire, du
premier pilon trop 'gros, il demeure troisième, dont il sous les pilons deuxième ou définitive, qu'après subit le choc, et ce n'est, en déterminée, qu'il est enavoir acquis sa grosseur c'est d'après ces raisons, traîné hors de l'auge : l'expérience, que le bocardage à la prouvées par des mines d'éadopté dans la plupart honde a été tain de la Saxe.
A Geyer, , on ne voit que de ces bocards à bonde; ils sont tous à deux auges de trois pilons
et mus par une roue à chute supérieure de 14 pieds de diamètre. Leurs dimensions et construction étant, du reste, les mêmes chacune ,
qu'à Altenberg, nous croyons devoir ne .pas rappeler ici. Les schlichs, sortant de l'auge des bo-
cards; vont se déposer dans trois canaux disposés à la suite les uns des autres.Le premier, long de 3 pieds, large de i 2 pouces, et ayant la forme d'un coin, dont la hauteur de la base est de 12 pouces,
c'est dans celui-ci que demeure le minerai le plus gros : les deux autres, longs de 12 pieds, larges de 12 pouces, profonds de 12 pouces, sont rectangulaires, et désignés, le prese nomme gefiille ;
mier sous le nom de graben, le deuxième sous celui de geringe. L'eau, à sa sortie de ce dernier va se jeter dans la rivière; en général, un tel hocard passe, en 24 heures, 18o à 200 quintaux de minerai brut.
Dans les premiers temps, les laveries de Geyer se composaient, comme la plupart de celles qu'on voit encore à A ltenberg, de tables à toiles, schlemTome IX, Se. livr.
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