Annales des Mines (1824, série 1, volume 9)
Page : Image 167
Révision de 23 avr. 2015 07:26:33, edited by 194.214.158.55
52A
SUR L'ACIER FONDTJ.
font connaître fa grosseur des billes (l'acier qui, de son temps, étaient employées à la fabrication des lames damassées « L'acier susceptible d'être damassé vient, dit» il, du royaume de Golconde; il se trouve, dans le commerce, en pains de la grosseur d'un d'un sou ; on les coupe en deux pour pain Voir » s'ils sont de bonne qualité, et avec chacune des » deux moitiés on fait une lame de sabre. D'après ce récit, il est évident que cet acier de Golconde était en culots comme le wootz, et que les culots ne devaient pas peser plus de 2 ou 3 kilogrammes. Tavernier ajoute que, si dans la trempe de cet acier on suivait les procédés d'Europe, il se briserait comme du verre. On doit conclure de h qu'il est très-difficile à forger, et Réaumur en a fait l'observation. Ce savant, ayant reçu du Caire des échantillons d'acier indien , ne trouva personne, à Paris, qui pût les forger. A ce sujet, il déclare que ce doit être la faute de nos ouvriers, puisque les Orientaux parviennent à travailler cette espèce d'acier. J'expliquerai bientôt comment il faut procéder pour réussir. Comme le ,carbone a la principale influence nonseulement sur le damassé de l'acier, mais
métalliques dans les sabres orientaux, fragmens que j'ai eu ocbien que dans le peu de d'analyser je n'aie trouvé ni argent, ni casion alliages
or, ni
est à
craindre que MM. Stodart et Faraday n'aient été induits en erreur dans leur travail, ainsi que l'ai été moi-même long-temps, et qu'ils n'aient attribué à des alliages métalliques des effets dus plus particulièrement à une proportion plus considérable de carbone. Je suis très-éloigné de contester l'existence des
palladium, ni rhodium; il me semble
très-probable que divers-es combinaiété tentées. En effet, lei-lierne peuple qui était parvenu à durcirde ,ouivre,pagei des alPasv-dii,j1par arialogie,nessayer le
néanmoins sons auront
mêmepfocédé sdecleer?.ip a.unod 91) Itioa al,
Cettefaçon de -eeiireia éunduitPlÉtirmerrlivers
»
encore sur ses qualités intrinsèques, il
525
SUR L'ACIER FONDIT.
Perse, a donné quelques renseignemens qui now
alliages
métalliqutg. &int itirelques,-unsi-an'ont
donné des résultatesatiSfaisans: Une desolarnes
- conde sabre que j'ai présentées à l'Expositioln
tient un demi pour cent de platine-4,etruneLpro-
portion plus corisidérabletde carbone,quei,dans
les aciers ordinaii.esilvc3e5tjà'ketii>excèsode carbone qti'est particulièrement rdû,--)sonicdratuassé.
D'excelltriS-rasoirs. ont étélifaiis-bagvec Ieornerne
.noitnrioadn'i
alliage.
(2a61).4teitYeusoilb,1 3j-epacenseillet ale snefaire
l'e'Sisali
tes'ulli agesociteeprèsJdetieibient assuré.
de§leff`ets'Idultarbone?ptir ,let.rde.4ceinnieticer par
deuteintinalsOnsli.ertarièP-ipetitcâ propOrtions. plusi,cassant ; métal j
cependantcobteinvides alliagemductiles en
portant l'or et le platine jusqu'àrpcpurilroo, et
le cintstreàVziric jusqu'àiuwo w-.) 91 o (ri m iavertikiqu?ill (pies firécatitinusi*Ipr. endreilersqu'omventribern-
pleyetilkansealliàgepil:détonn(Fforitement,:iiime fane& ne' en.projeterdans le baiarque de tre4ipetites1'ptetions.i J'ajuuteraiRqu'enn.forgeant faneralliédj ne uüke-iparSeâcle-anétat, volatil se dissip4; '
fi9
'ri',
Le manganèse s'unit fatilernentà racier,,r, et l'alliage se forge aisément; mais ikest très-:cas-