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Annales des Mines (1824, série 1, volume 9)

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ANALES évapore, repris par l'alcool

4I0

mi SUBSTANCE3 MINÉRALES.

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l'acide nitrique ; pour séparer le nitrate de chaux, puis par l'eau pour dissoudre le nitrate de soucie, etc.

cubesisont donc du titane pur leur éclat, Ces l'inaction du bor-et'lâti côtiffairei-1 action du nitre sur eux, porter4 à croire eiht-diiti à l'état métallique; mais la preuve la plus décisive qu'il

27. Sur le titane métallique trouvé dans des Scories

en est

de huutsfourneaux; par M. H. Wollaston, (Transactions philosophiques, 1823:) Cette substance a été observée dans les scories des hauts-fourneaux de Merthyr-Tydvil (pily'ae Galles), de Clyde (en Ecosse), de Low-Moor (York-

sbire), de Pedeling Perhyshire), et de PontiPool (Monmoutshire) (1). Elle se présente sous l'aspect de cubes très- petits ayant l'éclat erla couleur du cuivre, bruni, assez durs pour rayer le mrz,inatIacuables par les acides nitrique, tauria ,tique , nitro-muria tique, et l'acide sulfurique " concentré. Ces cubes sont légèrement attirés par l'aimant ; mais lorsqU'on les a débarrassés du fer adhérent par le moyen de l'acide muriatique, ils perdent cette propriété à-peu-près complétement. J'ai trouvé leur pesanteur -spécifique de 5,3. Ils sont infusibles au chalumeau; ils devirennent rouges ou pourpres à leur surface en s'exidant. Le borax n'a pas d'action sur eux, non plus que le carbonaté de soude. Le nitre les oxide rapidement; rnais , Pour les dissoudre com'pléfeinent, il faut employer.un mélange de nitre, de borax et de carbonate de soude ; la matière fondue est soluble en totalité dans l'acide- muria,tiee, et Ja .

dissolution ne renferme que du titane (i) Il paraît qu'il ers existe aussi dans les scories hauts-Fourneaux de Silésie.

R.

réellement ainsi, c'est le pouvoir que je leur

ai trouVé de ptr i . électricité.

J11,0'ï

conduire parfaitemenna plus faible

tIpUye, il est

position dans laquelle on les

évident que le titane n a aucune

agiijiéeur le fer. Comme ils sont tout:à-fait in-

fuiis,, il

probable qu'ils n'ont pas été

formes jra cristallisation en sortant d'un état de qsübrig,'" niais qu'ils ont reçu leur accroissement smessif par la réduction de l'oxide dissous dans la scorie qui les entoure, mode de formation au:au ;i. querriotiS devons avoir recours pour concevoir avec justesse la formation de plusieurs autres criStaux métalliques dans la nature. ,

28. Mémoire sur différentes masses de fer qui ont

été trouvées sur la Cordillière orientale desAndes ; par MM. Mariano de 'River° et Bous sing3a.u)lt. (Imprimé en espagnol à Bogota, en

Dans le cours de l'année i8io, on trouva, sur la colline de Tocavita, à peu de distance de San La-

Rosa, 'Village sieué à environ 2o lieues au nordest de Bogota, et à 2744 mètres d'élévation audessus de la mer, plusieurs masses de fer que l'on crut provenir d'une mine de ce métal. Ces masses étaient presque entièrement enfouies en terre, sur un sol .que nous avons reconnu appartenir à une

formation de grès secondaire qui occupe une étendue considérable. Les habitans 'de Santa-Rosa 27.