Annales des Mines (1824, série 1, volume 9)
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418 ANALYSES pité de cette dissolution, sans décomposition, par
la chaleur de l'ébullition.
t.'p
très-étendu avec l'Inde. Il est expédié de la Clï 'e en pièces d'environ 8 à 9 pouces de long, 5 rijpe
d'épaisseur. Il est grisâtre et extr-
ment fragile. Sa cassure ressemble à celleee fer de mauvaise qualité; le son en est sourd .1.éS'Indiens l'allient au cuivre pour faire le broniàecessaire à leurs ustensiles de ménage. "
35. Analyse de la blende de Che'rônies (Charente); par M. Lecanti. ( Journ. de pharm.,
t. IX, p. 457.)
Cette blende est d'un brun rouge avecnn léger éclat métallique, lamelleuse, quelquefoisuaiislucide, mais le plus souvent opaque. Sa poirsiièfe est brune ; elle m'a donné, par l'analyse Soufre.. . Zinc Fer Cuivre. . . . Silice Cadmium
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entièresulfure; et comme le sulfure de cuivre est
accidentel , je crois qu'on peut regarder d'une combinaison cette blende comme formée protosidure de fer. de sulfure de zinc et de ïrès.petites quanLe cadmium y existé 'qu'en titéset seulenient dans quelques échantillons. Mie dé M. Berthier. M. Bar' frira', ayant annoncé que cette blende les cm? eftait,;,plOs de 2 o pour 100 de cadmium, çà? lari4-pén ont remis un grand nombre d'é-
ment
54. Sur le to,utenague et le cuivre .blanc de la Chine. <,9 (4-in. de Ch., 441 M. Oick Lauder croit que le toutetaiagnemile cuivre blanc sont deux substances différentes, et que l'analyse que M. Fife a faite (1) se rap19.1ineilii pOrte au cuivrel)lanc. Le cuivre blanc n'eSt employé ojejMelii. nois, l'exportation en est defendfie. 1. nague est, au contraire, un objet de cornnù de
large et
DE SUBSTANCES MINÉRALES.
o,335 ou soufre
0,36-d'Y'
0,5 to 0,079 0,009 0,046 trace.
0,552 0,086
'Linc
fer
-
i00O
0,979
Les trois métaux s'y trouvent à l'état de prote (s)Antz. des Mines, t. ViII, p. 344:
,
fi
tillons à diverses époques, à l'effet d'y recher-
fi er ce
métal; mais je n'ai pas été plus heureux
,queM. Lecanu, et
je n'en ai jamais trouvé que
do traces.
Quant au cuivre, il est mêlé mécaniquement dans,' la blende à l'état de cuivre pyriteux ; ce miitiSt.4. est même souvent en grains visibles à 'l'oeil nu.
36. Suries blendes; par M. P. Berthier. Les analyses de blendes brunes, qui ont été faites au laboratoire de l'École des mines, prouvent que dans: ces sortes de blendes le fer est à l'état de protosulfure, comme M. Lecanu l'a trouvé pour la blende de Chéronics ; elles font voir en même temps que les deux sulfures s'y trouvent unis en proportions très-variables. Les ,blendes brunes sont attaquables par l'acide muriatique concentré, avec dégagement de gaz hydrogène sulfuré ;mais on ne peut, par ce moyen, les dissoudre en totalité. On remarque que la dissolution contient relativement plus de fer que la blende, et que le dégagement de gaz se
ralentit à mesure que la proportion du sulfure de fer diminue dans le résidu. Il résulte de ces