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Annales des Mines (1824, série 1, volume 9)

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suit res MACHINES

Fosse Saint-Charles. (Machine de Perrier. ) 8760 hectolitres ont été élevés, en 3o4 heures,

de 187 mètres de profondeur. Dépense : 294 hectolitres Ç qualité Rapport

876" 187 294

_

).

5572.

On voit que les rapports qui se rapportent à des machines (1,4 même genre et à la mémo qua-

lité de houille sont assez peu différens les uns des autres : dè plus , la machine de Saint-Joseph Midi comparée aux machines de l'Ecluse et do Chaufour, qui consomment du combustible de même qualité, dépense entre quatre et cinq fois

autant pour produire le même effet utile.

Je ne comparerai pas les résultats précédemment exposés à ceux que l'on pourrait déduire

de la théorie ; car le déchet est plus grand pour les machines d'extraction que pour toutes les autres, à cause de la mauvaise qualité du combustible employé, du changement fréquent dans

le sens du mouvement de rotation de la machine, etc. Je (lois cependant observer que les machines à haute pression et à expansion sont en bien meilleur état que les Machines de Perrier;

ce qui contribue peut-être pour

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A VAPEUR .

beaucoup au

le cylindre ne demeure la communication avec ouverte que

pendant une petite partie de la.

machine course du piston. En appliquant à cette la théorie principes qu'aux autres , les mêmes n'indique point

qu'elle ait un grand avantage

machine bien construite, dans laquelle sur une la vapeur serait employée d'abord sous une pression de 8 atmosphères, et où on la laisserait se

la pression existant dans le mais si on la compare à une macondenseur ; de Watt, agissant à basse preschine 'ordinaire détendre jusqu'à

sion esans expansion, on trouve, pour les effets priidtaits par le même poids de combustible,

la machine de Perkins , et 181180 de Watt; le rapport est celui de 6 à i à-peu-près. Le petit volume des diverses parties de la machine de Perkins , et sur-tout de la chaudière, permet de croire que l'économie comme on l'a de combustible peut être des annoncé. Au reste, les propriétés de la vapeur, sous la pression de 35 atmosphères , sont encore trop peu connues pour qu'on puisse appliquer avec certitude le calcul à une machine de ce 1070120 pour

pour la machine

genre.

Il résulte de ce qui précède que le perfection- Conclusion.

nement le plus important à apporter aux machines à feu serait de les disposer de telle sorte

grand avantage qu'elles ont sur ces dernières. On n'a point encore donné de description dé-

que rbti pût profiter de toute la force expansive de la vapeur, et pour cela il suffirait de modifier très-peu la construction des machines à double

taillée de la machine à très-haute pression de M. Perkins ; toutefois , il paraît que, dans cette

cylindre. Je prendrai pour exemple une ma-

machine, la vapeur, ou plutôt l'enta qui sort de la chaudière, est lancée par bouffées : de sorte que

chine de la force de dix chevaux, et je supposerai que l'on veut employer la vapeur à une tension de 8 atmosphères, en la laissant se détendre Tome IX, 4e. MY.

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