Annales des Mines (1824, série 1, volume 9)
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TERRAINS SECO NDA IRES
deux ou trois points douteux des
Alpes, les grauwackes ou les schistes intermédiaires d'aucune contrée ne renferment de sel gemme. Les mêmes raisons empêchent de le avec les grès houillers ou le grès rouge confondre des Allemands ( toddiegende); car si nous avions eu, M. Beudant et moi, une idée exacte de sa position et une connaissance approfondie du Fe, fluer et du second calcaire secondaire des Alpes nous n'aurions jamais commis cette erreur, et nous ne nous en serions laissé imposer ni par les couches calcaires, ni par la fréquence des de végétaux réduits à l'état charbonneux débris ou de lignite, ni par la rareté des pétrifications d'êtres marins. Il serait plus pardonnable de le du quadersandstem , si nous n'étionsrapprocher pas assurés de sa position entre les deux formations calcaires, identiques avec les deux premiers dépôts secondaires du nord de l'Allemagne , si les dépôts salifères et ses couches particulières cal. caires sans pétrifications n'étaient pas étrangers au. quadersandstein , et si on y retrouvait les fossiles propres à çe dernier grés. Il est possible cependant que le quadersandstein , ou même le grès vert , forme, dans l'extrémité tout-à-fait orientale des Alpes, en particulier dans l'Autriche inférieure , quelques masses arénacées coquillières, assez analogues aux précédentes , et qui leur soient immédiatement superposées. Quoiqu'il paraisse qu'on ait confondu quelquefois de très-petites masses de ces roches avec les molasses, elles en sont cependant suffisam-
DES ALPES ALLEMANDES.
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distinguées par leurs couches calcaires et ment leuLrsesaugrtrèess dcea r c t de ré eps6.
t sont composés sur-tout, ce de l'Allemagne, de grains comme le grès bigarré
qui sont dans un ciment argileux et marneux, à l'ordinaire grisâtre , et ressemblant des portions d'argile à la base des grauwackes ; quarz,
schisteuse
grisâtres, noirâtres ou verdâtres, et des
mica, viennent encore augmenter ressemblance de ces deux roches souvent la quoiqu'on retrouve cepentfàges si différens , particularités dans les grès bidant les mêmes
paillettes de
garrés du nord de
l'Allemagne.
Mais si on vient à comparer une série d'échantillons de ces grès avec une série de grauivackes, on sera frappé de la différence de la compacité ou de l'agrégation particulière ; l'ceil .
du connaisseur se trompera
peut-être sur quel-
ques-uns des échantillons, sur-tout si l'on n'emploie pas les acides ; mais il ne confondra certainement pas la totalité des termes des deux sé-
grès sont plus ou moins grossiers , et même ilparaitrait que les assises tout-à-fait inférieures empâtent des fragmens quelquefois trèsgros de quarz , de micaschiste , de schiste argileux, de calcaire secondaire décomposé, comme, par exemple, à l'entrée du vallon du LeierbacheriCes
thal, près de Sonthofen , et
à Dornbach, en Au-
trick
Il est même probable que les roches sembla hies de la pente nord-est du mont Gründten, au-dessus de Kagneritz ou Wagneriz , appartiennent encore -.ici
,
quoiqu'on y voie des
morceaux qui ont jusqu'à t o pieds , et qui sont 32 Tome .1X,' ite. lier.