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DES ALPES ALLEMANDES.

TER IIA INS SECONDAIRES

sur la marne bigarrée, et il est sur-tout impur. tant de prouver que ce premier dépôt diffère du premier calcaire secondaire. La position, la stratification régulière , la na. turc compacte non magnésienne du muschel-

kalk des Alpes ; ses silex cornés ou et ses pétrifications abondantes, ontpyromaques, frappé tous les géologues qui ont visité les Alpes, et ce sont là aussi les marques les plus certaines que ce cal.

cuire est postérieur. Ces

caractères paraissent

même suffisans pour classer la plus grande

partie de ces calcaires, lorsqu'ils sont placés ininié.

diatement sur le premier

calcaire secondaire,

comme cela arrive très-souvent, quoique, d'un

autre côté, la ressemblance des calcaires fera que,

dans plusieurs points, les limites mathématiquement exactes de deux dépôts seront toujours extrêmement difficiles à assigner. Le calcaire jurasique est la seule formation

calcaire de laquelle on pourrait être tenté de rai). procher le muschelkalk , c'est ce que M. Bucldand a cru devoir faire, faute de connaître exactement le sud-ouest de l'Allemagne, où il devient évident que le muschelkalk forme un terrain à part, aussi bien que le zechstein et le calcaire du Jura, et qu'il est séparé du lias et du calcaire jurasique

par le quadersandstein , et que par conséquent deux dépôts secondaires manqueraient accidentellement en Angleterre. D'ailleurs, en partant de sa manière de voir ou de la succession des terrains anglais, il faudrait trouver sur le grès salifère le lias avec ses gryphites arqués, ses plagiostomes, ses ichtiosaure's, etc. Or, aucune roche semblable, presque aucune de ces pétrifications ne se présentent au-

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allemandes.

du grès bigarré des Alpes nécessaire d'y supposer le calfl devient donc compacte et oolithique : or la nacaire jurasique

dessus

de nos roches calcaires se infiniment plus de celle du musrapproche du nord de l'Allemagne, que chelkalk ordinaire jurasiques, et de plus l'on de celle des calcaires pétrifications que dans le y revoit les mêmes quoiqu'on y en aperçoive d'autres, niuschelkalk, rares, ou n'ont pas encore qui sont extrêmement ture

minéralogique

dans ce dernier dépôt. possible que parmi ces fossiles il y Il est fort semblables ou même identiques en ait qui soient de ceux du lias ou du calavec quelques-uns quelquefois caire jurasique , puisque nous avons dans plules mêmes espèces de térébratules, etc., qu'on sieurs terrains différens ; mais jusqu'à ce tous ait établi une comparaison soigneuse entre muschelkalk les fossiles jurasiques et ceux du pétrificaressemblance de quelques cette simple

été observées

tions ne doit pas, il me semble, faire adopter

l'idée de M. Buckland. Je le répète, cette opinion de ce de ce savant distingué vient uniquement

qu'il n'a pas une idée nette du muschelkalk , et

qu'il n'a peut-être pas encore eu occasion de

s'assurer, dans le cabinet de fossiles de M. de Scholtheim, que nous avons en Allemagne, outre le lias, une formation de calcaire coquillier plus ancienne. D'ailleurs , ne possédant pas encore tout l'ensemble des recherches de M. Buckland, je me plais à croire que ce géologue, éclairé par un nouveau voyage en Allemagne et par ce qu'on a écrit sur le muschelkalk, changera peut-être d'idée, et évitera ainsi de commettre une er-