Annales des Mines (1824, série 1, volume 9)
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A ToNivrAux.
MACHINE SOUFFLANTE
neuve et bien disposée , à la fonderie de Castet5, dans les Landes (1). Mais encore ici je vois une plus grande dépense en fOrde'tnotricey que dans (I) MM. Thibaud et Tardy ont publié les
résultats de cette observation à la suite de leur grand travail. Je coin.
piéterai ce que j'ai à dire sur cette machine
par la re-
marque et le fait suivans. Le pèse-vent, étant établi immédiatement sur les caisses soufflantes , s'est tenu à om,o474 , terme Moyen : la surface de l'orifice des trois buses était de o,003 mètres carrés , d'où Pori a conclu 190 kilog. pour l'effet produit , et 5 et demi pour l'expression
de son rapport avec l'effet dépensé
,
qui était 667
Mais si l'on eût successivement placé le pèse-vent à l'extrémité des tuyaux de conduite, près de chaque buse, et c'est là qu'il faut le placer pour en conclure l'effet utile, on ne trouve plus que 161,6 kil, pour la somme des effets
utiles produits par la machine , comme on le voit par le tableau suivant, et le rapport devient 4,3 à 1. Tuyau de cuita.
.------..........--. long. diamètr. Inèt.
Haut-fourneau....
In ni.
o, 1 oh
Orifice iic Hauteur
la buse,
lm car.
Effet
du pèsevent, utile, met.
0,00185 0,0430
10i,4
1 er. feu d'affinerie. 6,5 0,075 ,,, 00,573 0,0451
33,7
2. 1
9e. feu d'affinerie.. 18
0,075 o, 000573 o,o385
En tout.
26,5
161J) _.
Il s'est glissé , dans le titre dia tableau où MU Thibaud et Tardy exposent mon observation, une erreur typographique ( une transposition dans la parenthèse), par suite de laquelle les expériences faites au martinet Busc me
sont attribuées : elles sont des auteurs du mémoire. Ils avaient encore rédigé leurs observations sur les souf-
57;5
machine à ton neaux convenablement établie.
Résfflons les .a-vantages et les inconvéniens soufflets. de,,çette,rsorte
une
.
.
dispendieuse, et d'une Elle est fort simple, peu facile, qui: n'exige pas , comme la constructionautres,..souffleries, des artistes partiplupar des qui y fait l'office de piston, joint culiers, L'eau, parfaitement , et n'occasionne aucun frottement sensible : aussi perd-elle moins de vent que les , malgré ses imperfections, dépenset-elle.Moins de force proportionnellement à l'effet protie Mais, d'Un autre côté, elle ne peut en produire qu'un petit Elle ne saurait fortement comprimer l'eau, qui forme une des parois du vase où qu'une se fait la compression, cède , et n'oppose de sorte qu'à moins de dépasser faible résistance : considérablement des dimensions qui constiiiieenne partie de ses avantages, la simplicité îtla.commodité , elle ne peut ètre efficacement les hauts-fourneaux et les vraies lipployée pour flets à pistons des fabriques d'acier de Toulouse et de l'amiens, et il parait, par un passage de leur écrit ( p. 605 ) , qu'elles devaient d'abord en faire partie : il est à regretter qu'elles n'aient pas été publiées. Ces expériences, ainsi que celles sur les trompes , ont été faites avec un soin qui les rend vraiment précieuses. MINI. Thibaud et Tardy avaient eu la complaisance de m'assister dans celles que je faisais , au commencement de i 82.1, sur une machine souf-
flante de Toulouse : de là leur est peut-être venue l'idée de celles qu'ils ont faites par la suite. S'il en était ainsi, je me féliciterais d'avoir été une cause , bien éloignée il est vrai d'un travail qui fait très-bien connaître, tant aux mathématiciens qu'aux métallurgistes, une machine des plus ingéni, uses et des plus u tiles ( la trompe ) , sur laquelle ils n'avaient encore que des notions vagues.