Annales des Mines (1824, série 1, volume 9)
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SUR LES TERRAINS DU CALVADOS.
les eaux auxquelles elles donnent écouleinent. Dans quelques localités, ces débris sont encore' reconnaissables ; et pour en citer un exemple, on voit aux Cerisiers, près de le,e,sur l a rive gauche de l'Orne, une couche Bénouiviiilnst fripraée que de cailloux peu arrondis, provenant du terrain de transition qui occupe une portion du sol du département. La tourbe s'exploite dans les environs de
EXTRAIT mémoire géologique de M. Garnier, Ingénieur au Corps royal des Mines,
D'un
terrains du Bas-Boulonnais, et particulièrement sur les calcaires compactes ou grenus qu'il renferme. sur les
Troarn, à Sicqueville et sur les bords de la petite
rivière de Provence. On en a extrait anciennement à Juaye et à Saint-Amator, , arrondissement de Bayeux, et il s'en trouve également dans quelques autres parties du Calvados où il existe des
prairies marécageuses. Ce département possède aussi plusieurs sources
d'eaux minérales; mais je crois inutile d'en don-
ner la liste ici, attendu qu'elle a déjà été imprimée dans différens ouvrages. Je n'ai paS la prétention de faire connaître, par ce résumé très-succinct, tout ce que renferment de remarquable les terrains du Calvados,: mon intention est seulement de donner une idée de leur ensemble, afin de faciliter l'étude parti culière de leurs diverses formations, et d'offrir un moyen simple et commode de classer les échantillons des roches qui les composent, dans, les cabinets où ils ont été déposés.
Le mémoire dont on va donner un extrait ayant principalement été rédigé dans le but de faire connaître quelles sont les parties du Bas-Boulonnais où se trouvent les couches de calcaires
exploite ou que l'on pourrait exploiter avec le plus d'avantage comme marbres, l'auque l'on
teur a dû nécessairement entrer dans de plus grands détails sur ces calcaires que sur les autres
terrains qui les accompagnent. Cependant, comme
le travail auquel il s'est livré est de nature à donner une idée de la constitution de la contrée qu'il a décrite, les rédacteurs des Annales des iilines ont pensé qu'on lirait avec intérêt un extrait de la partie géologique de ce- mémoire. L'auteur commence par décrire les terrains les plus nouveaux du Bas-Boulonnais, et pour donner à son mémoire la clarté désirable, il y a joint une carte géognostique, sur laquelle ces terrains sont désignés par différentes teintes. Le Bas-Boulonnais est parfaitement déterminé (1) Ce mémoire , dont la Société, d'agriculture, de commerce et des arts de Boulogne-sur-mer a voté l'impression, a été couronné dans sa séance publique du 15 juillet 1822.
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