Annales des Mines (1824, série 1, volume 9)
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DL BAS-BOU LOIN-NUS.
Sun LES TERRAINS-
par une chaîne de montagnes crayeuses, qui tend, presque en forme de demi-cercle, depuis Wissant, situé sur les bords de la mer, entre les caps Grasnei et Blancnez , jusque vers Neufchâtel, à deux lieues environ du port d'Étaples. Sur le penchant de cette chaîne crayeuse se trouvent les communes d'Audembert, Leubringhen, Landrethun , Caffiers , Fiennes-, Ilermelinghen, Habringhen Guelgues, Saint-Martin , Desvres Lebreuil , Tingry, Verlincthun , Neufchâtel et Carniers; et d'après la courbe presque demi-circulaire qu'elle affecte , l'on sent que sa pente, qui, depuis Wissant jusqu'au village de Fiennes, est à-peu-près vers le sud , doit changer pen-àpeu relativement aux différeras points de l'horizon vers lesquels elle tend : aussi cette pente, depuis Desvres jusqu'à Neufchâtel, est presque en
sens inverse de celle que l'on remarque depuis Wissant jusqu'à Caffiers. D'après cette diversité dans la direction et l'inclinaison des différentes parties de cette chaîne, il s'ensuit que l'extrémité supérieure de tous les plans inclinés qui forment
les versans des montagnes crayeuses dont le Bas-Boulonnais est entouré, et qui doit alors donner naissance à une courbe rentrante sur elle-même, peut être considérée comme l'arête ondulée qui circonscrit le vaste plateau de craie d'on l'on découvre toute l'étendue du pays dont l'auteur fait connaître les différentes couches minérales. D'après cette limite , déterminée sur
la carte jointe à son mémoire, on voit que cette partie du département du Pas- de- Calais
est peu étendue ; mais , par 'cela même ,
elle
une
grande facilité pour constater les points de
qui peuvent exister entre les différentes de terrains dont il cherche à étudier et à connaître la composition. Les côtes qui bordent le département du Pasde-Calais, depuis Étaples jusqu'au-delà de Wis-
contact natures
facilement apercevoir une sucroches de differentes natures ; mais cession de lorsqu'on s'avance, à partir de ces côtes , dans l'intérieur du pays, elles disparaissent entièresaut, laissent
ment par suite
de la terre végétale dont elles
sont soi rreoi'èerr
premièreetesd ces roches , celle qui se montre constamment à la partie supérieure des falaises, est un grès calcaire dont les couleurs passent du gris jaunâtre au gris un peu bleuâtre , et
qui contient souvent, par places, une immense quantité de coquillages. Cette formation de (nés à pâte calcaire, passant, dans différentes localités, à un calcaire siliceux, se remarque princi-
palement au Mont-Lambert , à l'église de Saint-
Martin, et sur toute la côte, à partir des moulins
de Ningle jusqu'au cap Grisnez. Cette roche dans laquelle on aperçoit quelques grains de chlorite ou de silicate de fer, renferme , sur-tout au .Mont-Lambert et dans les endroits compris entre la pointe à Zoye et le port de Wimereux , de très-belles ammonites, et un grand nombre de coquilles bivalves , dont la majeure partie appartient à la famille des ostracées. L'étendue superficielle qu'elle occupe paraît se terminer à une ligne qui passerait par les comMunes d'Aueln,.Wacquin t,crhen Alincthun et le hameau
tl Eincgatitx.
offre un plus vif intérêt au géologue qui désire
en faire l'objet de ses études, en lui donnant
Au-dessus de cette roche, on remarque tou-
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