Annales des Mines (1824, série 1, volume 9)
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semble de tontes ces couches, c'est rection fait un angle assez ouvert que leur avec celle des carrières de Ferques , et que leur inclinaison, qui pend vers le nord-ouest , est presque
perpendiculaire à celle de ces dernières, qui se dirige vers le sud-est. Leurs affleuremens , reconnus depuis le château des Barreaux jusqu'au village de la Basse-Normandie , disparaissent ensuite par baissement rapide des terrains situés à droite
à gauche de Faxe de la vallée , qui se dirige duet nord-est au sud-ouest. Au-delà des deux extrémités de cette vallée ou gorge profonde, on ne peut plus avoir que des données problématiques sur la direction de ces couches, puisque la terre végétale ou de légères couches de calcaire oolithique ne permettent plus de suivre au jour leur affleurement. Les calcaires du haut banc, qui jouissent tous à un haut degré de la propriété de recevoir un beau poli, n'ont cependant jamais été exploités que pour pierres de construction ; leur couleur uniforme de gris cendré plus ou moins foncé
s'oppose, en effet, à ce qu'ils puissent offrir
quelques dessins variés. Néanmoins l'auteur a cru devoir s'étendre sur ces calcaires, afin de comprendre dans son travail tout ce qui a un rapport direct ec les marbres du Boulonnais. Ces calcaires très-compactes ont ordinairement une cassure conchoïde , et les différentes arétes suivant lesquelles se joignent ces cassures, sont presque aussi nettes et aussi tranchantes que celles des silex pynmaques. Sur le bord de la route qui conduit de Mar quise au village d'Hardinghen, et presque vis-a vis le château des Barreaux, on remarque d'àuIres masses de calcaire parfaitement stratifiées,
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DU BAS-BOULONNAIS.
SUR LES TERRAINS
et dont
l'inclinaison et la direction sont sem-
blables à celle
de la bande de Ferques : ces
couches se prolongent sans doute de part et d'autre de l'endroit ou on les exploite car, près d'llardinghen , dans un bois qui porte le nom de Bois des Boches, on retrouve des affieuremens d'autres couches qui ont une direcniasses ou
tion parfaitement semblable à celles des calcaires dont l'auteur parle. Il a même indiqué, sur la carte géognostique jointe à son mémoire , la
position de ces affleuremens , de manière qu'en
la consultant on peut embrasser d'un seul coup
d'oeil ['ensemble de toutes les couches que contient le Bas-Boulonnais , et qui sont susceptibles dedonner des calcaires propres à acquérir le poli.
L'auteur, pour ne rien laisser à désirer sous le rapport de la description de toutes les substances minérales qui accompagnent les calcaires qu'il a décrits ,
dit un mot des couches de
houille qu'ils recouvrent , et termine son mémoire par quelques considérations géologiques sur ces mêmes calcaires.
Les couches de houille situées dans le Bas-Bou-
lonnais sont au nombre de cinq, et comme leur inclinaison se dirige tantôt au nord , tantôt au nord-ouest, il s'ensuit qu'elles poussent et s'enfon-
cent , à une profondeur indéterminée, au-dessous des calcaires du haut banc ; mais , du côté du nord-est, elles se terminent à des couches de
calcaire, qui, sans doute, font partie de ceux qui composent la grande bande de Ferques quant à leur tête et à. leur partie supérieure, elle prend naissance presque au jour, et n'est recou-
verte que par quelques couches de sable peu. épaisses. L'étendue de ces couches de houille est Tome .1X, fie. liVT.
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