Révisions de la page | Historique de transcription | Annales des Mines (1824, série 1, volume 9)

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SUE. LES TERRAINS DU 11AS-13OULONNI1S.

férence qui peut exister entre les formations de calcaires, qui, successivement, ont suivi celle des

MÉTALLUE G IE

roches primitives. Les caractères minéralogiques

et sur-tout géologiques du zechstéin, et qui sans

doute ont porté M. d'Omalius-d'Halloy è eonsidé.

rer le calcaire du Boulonnais comme lui étant semblable, ont en effet beaucoup de rapports; cependant , quoique l'auteur soit porté , avec ce savant géologue , à reconnaître que ce calcaire peut se rapporter au zechstein , il fait remar-

quer qu'il reste encore beaucoup d'incerti-

tude à cet égard : si les recherches, comme il le dit, qui ont eu lieu au Bois des Roches, ont effectivement fait connaître, au-dessous de la couche de houille découverte, des calcaires identiquement semblables à ceux que l'on exploite actuellement dans le Bas-Boulonnais , ne devraient-ils pas alors tous être considérés comme alternant avec les houilles et les schistes bitumineux qui les accompagnent, et par conséquent être compris dans la même formation que ces derniers terrains , laquelle a précédé celle du zechstein? D'un autre côté, les couches subordonnées de calcaire m agn ésifère(magnesian-limeston des Anglais)

dont il a été question, et que l'on rapporte à l'ancien calcaire alpin et au zechsteln, tendraient à prouver que tous ces calcaires sont d'une meule

formation. Avant donc de prononcer, l'auteur pense qu'il faut attendre que de nouvelles recherches sur les couches du Boulonnais, qui paraissent s'incliner vers le midi, viennent vérifier ou détruire les faits que l'on dit avoir observés

lors des premières tentatives entreprises pour découvrir ces nouvelles couches de combustible fossile.

Nous avons pensé que ceux de nos lecteurs qui s'occupent de leur faire des arts métallurgiques nous sauraient gré atta-

M. Culmann , capitaine d'artillerie , vient de traduire de l'alde la anuel de la Me'tallurgie lemand un ouvrage intitule, : manuel, fruit de douze M. .K%rsten (1). Ce du fer, par suivies, et de nombreux essais faits années d'observations connaître que ché aux forges

clans les usines dont il était le chef, jouit de

par l'auteur la plus grande

réputation dans toute l'Allemagne, où la

de la Silésie,

s'est vu à même d'entreprendre une foule

métallurgie est cultivée avec tant de succès. M. Karsten, en sa qualité de directeur des usines royales d'expériences en grand, très-dispendieuses

et d'un prix inesêtre exécutées puisqu'elles ne pouvaient guère timable , forges d'un Souverain. C'est en vertu d'une que dans les position si heureuse que le savant professeur de Breslaw de la préa pu, mieux que tout autre , pénétrer les secrets paration du fer, et modifier la théorie actuelle, appuyée Bertholpar les noms irnposans de MM. Vandermonde , let et Monge. Son traité est aussi utile aux propriétaires d'usines qui conservent les anciennes méthodes, qu'à ceux qui veulent employer la houille et le coak, au lieu du bois et du charbon végétal.

Les uns et les autres y trouveront

des règles certaines sur la construction de leurs foyers, et sur la manipulation des matières : ces règles, soumises au raisonnement, sont toutes basées sur l'expérience; elles présentent une solution complète du grand problème sur la formelaplus avantageuse à donner au vide intérieur des hauts-

(1) Deux vol. in-8°. avec quatre planches gravées sur cuivre. Prix : as francs, pour les souscripteurs, et 14 francs, après l'époque de la mise en vente ( ter. septembre 1824). A Paris, chez Treuttel et Wiirtz ; à Metz, chez le traduc-

teur; et chez les principaux libraires et directeurs des

postes de la France et de l'Étranger. Les lettres et envois devront parvenir francs. de port.