Annales des Mines (1824, série 1, volume 9)
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.DE rIARiEPfl3ERG.
INES D'ÉTAIN
calcaire à Liingefeld; 3'. des bancs de grünstein non loin de là; 40. enfin, près de Zoehlitz, une masse de serpentine. Cette serpentine occupe une longueur viron une demi-lieue, et est exploitée à cield'enou_ vert : quelques personnes la regardent comme formant un banc entre le gneiss et le schiste micacé, d'autres la croient subordonnée au gneiss; pour nous, il nous a paru qu'elle était de formation,-postérieure à cette dernière roche, et avait rempli un bassin creusé dans sa masse. J'ajouterai , du reste , que dans cette serpentine, , outre le
talc, l'asbeste, le fer oxidulé et les
grenats, on
y a t-rieerivé dernièrement un filon, de 455 pouces de puissance, d'une roche quarzeuse tenant un
minéral nommé onzphasite par 'Werner. Le gneiss de Marienberg contient d'ailleurs
des filons de fer, près d'Ansprung ; un grand nombre de filons d'argent au Martersberg, et
des filons d'étain à Boberschau et autres lieux: nous allons considérer plus particulièrement ces derniers. A Boberschau , sur la rive droite de la Noire.. Des filons d'étpiu de Backau, on a huit filons d'étain, dirigés de l'ouest Bobcrschau: à l'est : ce sont des nzorgen et flachegéinge; ils sont presque verticaux ; ils ont une puissance qui varie ordinairement de 2 pouces à 3 pieds, '-
et qui quelquefois s'élève jusqu'à 6 pieds. Ces filons sont composés principalement d'un mélange de quarz et d'argile, dans lequel l'étain se trouve soit cristallisé, soit massif, et toujours fortement engagé; on y trouve souvent, en outre,
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d'autre de ces filons, on remarque de quarz stannifères, qui pénètrent (les veines des parois : quelquefois ils sont intimeDe part et
la roche ment liés au
gneiss ; d'autres fois ils en sont sépa-
veine d'argile. Dans tous les cas, la réS par une partie de ce gneiss qui touche aux filons contient de l'étain Sur 6 à 8 pouces d'épaisseur : ce niinerai, disséminé d'une manière invisible, ne reconnaître que par la pesanteur de la se fait roche; il est d'ailleurs moins abondant que dans
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le filon même.
'Les filons d'étain sont coupés par un grand
nombre de filons de une puissance de 3 moyenne du
porphyre argileux, qui ont
à 4 pouces, une direction
nord-ouest au sud-est , mais sont
du reste, très-irréguliers. Ces filons de porphyre se trainent souvent avec ceux (l'étain avant de les traverser ;
ils coupent aussi les filons d'ar-
gent du même district , et, dans les deux cas , ils produisent des anoblissemens.
Quant au rapport des filons d'étain avec ceux d'argent , nous dirons que dans la mine argentifère de Vater Abraham on a trouvé deux filons, l'un d'argent et l'autre d'étain, qui se croisaient. Près du point d'intersection , le filon d'argent
et celui (l'étain de l'argent
tenait de l'étain
,
à 2 pieds , avait
des veines de quelques pouces
nous ajouterons aussi que, dans quelques filons stannifères de Boberschau , on a trouvé de l'argent; enfin-, Charpentier rapporte que, dans la mine d'Einhorn; le filon d'argent, puissant d'un
du mica, de la pyrite arsenicale, et un peu de wolfram, et quelquefois des veines d'argile glaise on
quiseprolongeaient de 3 à 4 pieds dans le gneiss. Le filon_ et les veines étaient formés de chaux tintée et baryte sulfatée, avec glciserz, ou argent
de chaux fluatée.
sulfuré ,
tandis que la roche de gneiss , entre le