Annales des Mines (1824, série 1, volume 9)
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MINES D'ÉTAIN
petit fourneau de 5 pieds. De 33
pieds cubes!.
de ces scories On retire ordinairement nàt u n quin. tal d'étain , qui coûte, en frais, () écus Les dernières scories, qui Ont été rechargées deux fois consécutives au fourneau de schlich, sont passées de même à' un fourneau de 5 pieds, et donnent des quantités (l'étain très-différentes. .
On passe ordinairement 2 pieds cubes de ces scories en une heure, et on brûle dans ce temps une corbeille de charbon. Les débris de fourneaux bocardés et lavés sont fondus au fourneau de schlich avec un mélange d'afiern, résidus provenant des lavages au schlemm-graben du schlich le plus gros. De 5 quintaux de ce mélange on retire moyenne. ment r quintal d'étain , et on brûle sept corbeilles de charbon en i o à 12 heures. constddi,
Les mines d'Ehrenfriedersdorf ont été exploi. -Lions géné- tees avec une grande activité dans les temps anraies.
64î formées, qui agrandissent chaque jour .tés se sont de leur concession, et qui tôt ou tard les limites maîtres de la plus grande partie des rendront DE JOHANNGEORGENSTA.DT.
ciels; c'est ce dont ne permettent pas de douter les nombreuses excavations et la grande quantité de hahles qu'on remarque de tous côtés, On
sait aussque le mont Sauberg, sur lequel ces restes d'anciens travaux sont les plus abondans, fut le sujet d'exploitations très-avantageuses dans les temps,qpi.. précédèrent la guerre des Saxons avec les Speis.Ce.Étirent d'abord des eigen/ôhner, ou mineurs 'Clineessionnaires , qui les entrepri-?:
lent, et de:là, ce grand nombre de puits qu'ils creusèrent par-tout, et le peu d'uniformité qu'ils mirent dans leurs ouvrages. Depuis, le nombrede
ces eigenliihner a beaucoup diminué, soit par suite de mauvaises entreprises, soit par l'abaissement subit du prix de l'étain : quelques socié-
.
se
raines de ce district; ce qui est bien à désirer dans l'intérêt de l'art. De iSoo à 1814 , les mines d'étain du district
d'Elirenfriedersdorf occupaient environ deux et livraient annuellement de 15o cents ouvriers, à 200 quintaux
d'étain, et produisaient un bé-
néfice de 2500 à 3000 écus.
Aujourd'hui ces mêmes mines n'occupent plus
elles ne livrent plus annuellement que 5o à 6o quintaux d'étain en-
que cinquante ouvriers ; viron ,
et couvrent à peine les dépenses.
MINES D'ÉTAIN DE JOHANNGEORGENSTADT.
LA. contrée de Johanngeorgenstadt est très7.
A élevée, et divisée en monts, escarpés par -un Plure. grand nombre de ruisseaux et petites rivières, qui coulent dans des vallées étroites et profondes: le climat y est très-rude, le sol aride et l'aspect très-triste; on ne voit par-tout que des forêts de sapins sur les hauteurs , que des prairies peu fertiles dans les bas-fonds, et , du reste , fort peu
de champs cultivés.
La petite ville de Johanngeorgenstadt est bâtie sur le penchant ouest de la vallée de SchwarzWasser. Cette vallée, dans laquelle l'eau coule du
sud au nord, divise la chaîne en deux parties; celle située à l'est s'élève à la plus grande hauteur avec dès pentes douces ; elle porte le nom de Rabenbeig , est divisée par un ravin en Rabenberg inférieur et supérieur, et se prolonge un