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Annales des Mines (1824, série 1, volume 9)

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pu EER AVEC

SUR LA COMBINAISON

blanche et une dureté plus grande

que celles

qu'elle avait auparavant ; liquéfiée, au contraire, dans des fours à réverbère sans addition de charbon , elle acquiert plus de mollesse, et si le refroidissement s'exécute avec beaucoup de lenteur, elle paraît n'éprouver aucun changement; mais lorsqu'on accélère le refroidissement , le fer cru se comporte à-peu-près de la même manière

que s'il avait été traité dans le creuset d'argile. Les modifications- qu'il éprouve sont toutefois

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CARBONE.

à cuve, devant la tuyère , la obtenue avec le coke conserve presée toute sa douceur et sa malléabilité : refondue dans un four à réverbère, elle devient encore plus douce et plus tenace qu'elle ne l'était avant la fusion. Il suit de là que cette espèce de fonte subit, dans toutes les_ circonstances, changement moins notable que, la fonte grise un

  • petit fourneau

foute grise

provenant des fourneaux à charbon de bois elles nese, rapprophent l'une de l'autre que lors-

d'autant moins -sensibles, qu'il a été refondu un plus grana nombre de fois. La farde grise obtenue dans les fourneaux à coke, à l'aide d'une haute température, se comporte ,,danssa fusion au creuset d'argile et en se

qu'elles sont ..r.e.fenclues avec une addition de charbon dans le creuset, et qu'elles sont main-

bois, excepté que la première augmente un peu plus en poids lorsqu'on la refond dans la poussière de charbon ; mais ces fontes, versées dans des moules et refroidies subitement, ne manifestent pas les mêmes propriétés. La couleur, la douceiir et la texture de la fonte au coke, n'é-

porte, étant refondue dans un creuset et refroi-

tenues assez long-temps à l'état une couche de ce combustible.

liquide , sous

La fonteWanche, la plus dure etJa plus aigre,

refroidissant lentement , de la même Manière que la fonte grise obtenue avec le charbon de

celle qu'on obtient lorsque le liaut7fonrneau n'est pas encore entièrement dérangé ; se com-

prouvent qu'un léger changement

die avec une lenteur extrême , de la même manière que la fonte grise liquéfiée avec une addition de charbon : elle forme un régule gris, doux etmalléable; mais si la fusion s'effectue dans la poussière de charbon, cette fonte n'en, augmente pas de poids , à poins qu'elle ne soit mêlée avec

granulée

même dans l'eau froide, elle ne se convertit que difficilement en fonte blanche; si, mélangée de charbon, et couverte d'une couche de ce combus-

tible réduit en poussière , elle se trouve refondue dans le creuset, et tenue long-tenips en bain ses propriétés se rapprochent alors de

ou qu'on ne l'ait obtenue dans un fourneau entièrement dérangé. Si pourtant la fonte truitée ,

le métal refondu ne se refroidit pas dans le creuset même avec beaucoup de lenteur, il se change promptement en fonte blanche. Le contact seul.

dire qu'elle passe plus facilement à l'état de fonte

de l'air froid qui pénètre par le joint d'un couvercle. mal luté peut produire ce changement dans 4e fer cru manganésifère , du moins à la surfacé du métal. Si l'on voulait verser la ma-

blanche.

Stratifiée avec du charbon, et refondue dans

tière dans des moules, et empêcher la conversion de toute la masse en fonte blanche , il faudrait

celles de la fonte grise obtenue avec le charbon

de bois, et liquéfiée une seconde fois, c'est-à-

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