Annales des Mines (1824, série 1, volume 9)
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SUE LA. COMBINAISON
et qu'on enlève le charbon déjà formé, en se ser vant de la potasse caustique qui le dissout et colore en noir, on peut obtenir ces feuilles se. assez nettes; douées de l'éclat métallique , elles le conservent tant qu'elles sont plongées dans l'eau le perdent assez promptement par l'influence deet l'air atmosphérique. Elles sont attirables à l'aimant, et laissent, après leur combustion dans le creuset de,platine, un oxide rouge de fer.
L'acide:iiitrique dissout l'acier - poule très.
promptement, et la dissolution est colorée d'une manière très-intense en rouge brun par les feuilles de graphite , qui se changent en charbon brun rougeâtre, et se dissolvent dans l'acide, L'acide nitrique concentré donne une plus grande quantité de graphite que l'acide sulfurique concentré. Cent parties de cette substance laissent,
après leur calcination dans un creuset de platine, (le. 8o à. 94 parties d'oxide rouge de fer, L'acide iii.trique étendu dissout plus lentement
le métaliet ,i1 ne se détache pas, de feuilles graphiteuses. Lorsque l'acier a reçu une texture plus compacte par le battage à froid, on ne peut plus en séparer des feuilles, même en employant l'acide concentré.
L'acier fondu refroidi lentement se comporte, en se dissolvant dans les acides, presque de la même manière que l'acier de cémentation ; seulement la dissolution est pl us dente , et les feuilles graphiteuses se changent plus vite en charbon rougeâtre. L'acier fondu martelé se dissout plus lentement dans l'acide nitrique, ainsi quedans
l'acide muriatique étendu, que ne le fait l'acier de cémentation. Le résidu graphiteux est mêlé de beaucoup de matières rougeâtres, dont une
DU EER AVEC LE CARBONE.
partie se
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dissout ensuite, particulièrement s'il
rc idee inbti ,,,trigenuoetz.
l'acier fondu re 'acier la fonte blanche devenue grise froidi lentement et grillage prolongé, se comportent, dans par un
leur dissolution par les acideS-, de la même manière que l'acier cémenté refroielentement , et rendu plus compacte par le martelage à chaud ; la séparation
des feuilles graphiteuses d'avec le
métal est à peine sensible, parceqn'elles se changent aussitôt en poudre d'un brudirOugeâtre. Tous les aciers trempés manifestefit, l'égard des acides, les mêmes propriétés, niOdiflées, d'ail-
leurs par le degré d'énergie de la trempe. 'Celui qui est le plus forterrient trempée dissout dans us,fletiteles acides le plus difOCilement ment ;
traité par l'acide nitrique, 1,1jdoinie la
poudre brun rougeâtre dont nouS, aiféns Lorsque cet acide est étendu d'eautl&oevoit se séparer dé l'acier des flocons noirway- antbl'éclat métallique , non magnétiques, 'sdlubles dans la potasse caustique ,
et doués de la-Iiropriété de
brûler avec explosion dans le creuSet de platine, sans laisser aucun résidu ; ces flocon 4 se changent en poudre rouge brun par leur séjourl dans l'acide. La fonte blanche se comporte comme l'acier trempé; mais les phénomènes sorieencore plus prononcés. Les acides sulfurique etfinuriatique
étendus n'exercent presque auctuW aCtion sur cette espèce de fer carboné. L'acideniuriatique concentré la dissout promptement là la chaleur de l'ébullition, sans laisser aucun résidu. L'acide
employé à la température ordinaire sépare du métedes flocons noirs, qui éprounitrique ,
vent ensuite le changement en poussière brune.