Révisions de la page | Historique de transcription | Annales des Mines (1824, série 1, volume 9)

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mous est plus prononcée, parce que ce carbone ne s'y trouve combiné qu'avec une petite quantité de métal. L'acide nitrique, par exemple, change tout de suite le carbone contenu dans les diverses es-

pèces de fer mou en poudre brun rougeâtre, tandis qu'il ,ne le sépare d'abord des fers durs que sous la 'forme d'une subSiairce noire, qui devient seulement rougeâtre paiq'action prolou. oée de l'acide.

ILet donc indubitable que le

679 l'union des deux parties et favorisent client les raison que , dans les temcorps : c'est par cette élevées, la ténacité du fer est modifiée pératures qu'il contient. par la quantité de carbone devrait posséder, à la tempéraLa fonte grise degré de malléabilité ordinaire, le même ture si le graphite qu'elle que le fer le plus doux , s'opposait pas à contient à l'état de mélange ne molécules du métal. laréunion des les Nous manquons encore d'expériences sur le carbone contenu dans le fer modifications que la fonte fait éprouver à la ténacité de ce métal; plus grande très-douce sans être de la Crise est DIT FER AVEC LE CARBONE.

SUR LA. COMBINAISON

carbone se

tronVe-en trois états de combinaiSceldiislle fer carboné. Il est mélangé à l'état à graphite ou conibiné avec toute la masse, Iciu, enfin coin bina proportion définie aVe'C'erre'.10itie'ilu fei;,' et formant un carbure, qui est eristiitFtliSsous dans le reste du métal. La Mollesse du fer n'est jamais ffitréi'iniM d'une manière absolue parla quantithle'ear. boue qu'elle contient; mais elle l'est pdrlefuantité du carbone mélangé qu'il renferMe','sbit à l'état de graphite, soit à l'état de polyedihùre , s'il nous est permis d'employer cette expres-

sion. La malléabilité à la température Ordinaire paraît être proportionnelle à la mollesse du fer; il n'en est. pas de même à la chaleur incandescente , pa'rce qu'il se forme alors diverS composés de carbone. La fonte grise, qui, à là'tempéra-

ture ordinaire, est très-douce , perd, lorsqu'on la travaille sous le marteau , étant rouge de feu, d'autant plus de sa douceur que la chaude a été plus intense. L'analyse prouve' aussi que cette fonte grise, forgée, contient beaucoup plus de

carbone combiné qu'il n'y en avait avant ta chaude, parce que les coups de marteau rappro.

- la fonte blanche est la plus

dure, ce, qui doit diminuer nécessairement sa résistance : il se pourrait que le mélange des deux espèces de fers, plus dur que l'un et 'Plus mou que l'autre, possédât la plus grande ténacité. Si l'on demandait la raison pour laquelle le carbone contenu dans le fer refroidi lentement n'en est pas toujours séparé à l'état métallique, ou pourquoi le fer en barres et l'acier n4 trempé, lorsqu'ils ont été en fusion , ne contiennent point de graphite, et qu'on n'y trouve. que du ténacité relative

polycarbure,, d serait difficile de réPOijdre à cette

question. On peut croire que la quantité de carbone contenue dans le fer doit être dans un maxi-

ilium, pour que cette séparation puisse avoir lieu, et qu'au-dessous de ce point il se forme toujours du polycarbure. Il est probable aussi que la séparation du carbone d'avec la masse du métal supère dans le premier instant du refroidissement, ,

et que plus tard il se forme les com-

posés que nous voyons naître en chauffant le fer dans la poussière de charbon. Cette supposition