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Annales des Mines (1824, série 1, volume 9)

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quatre autres , beaucoup plus Pétites , et placées des deux côtés, sont tout-ii-fait accessoires, et

ont été établies pour tirer parti de l'air chaud

qui sort des foyers des deux

713 poêle se trouve un canal qui l'isole du sol : ce canal communique avec le dessous de la poêle par plusieurs ouvertures ; de ses quatre angles DE BEX.

SUR LES SALINES

grandes. Trois

d'entre elles sont remployées à faire

du sel, et la quatrième à faire cristallisercristalliser les eaux. mères : les premières sont placées de manière à ce que la poêle de préparation puisse s'y

et la dernière de manière à pouvoirdéchu.ger, rece-

voir les eaux-mères qui s'écoulent de la poêle de .cristallisation. On a donné au sol des différentes

parties de l'usine un niveau tel, que les poêles y soient enterrées jusqu'à leurs bords. Les côtés

des deux grands fonds posent de

quelques

pouces sur des massifs de maçonnerie; les par-,

-fies' centrales sont soutenues par des piliers placés à environ 6 pieds de distance, et tou-

jours- sous un des points.on 3 plaques se réunissent : on les faisait en fonte , mais on a décou.

vert dernièrement à Taviglianaz, au pied des Diablerets, une grauwacke verte mouchetée qui

résiste assez bien au feu pour servir à cet usage. Les grilles sur lesquelles on brûle le bois pour chauffer les poêles ont 6 pieds de long sur 4 de large , et sont composées de barreaux de fonte à profil triangulaire placés lon gi tudin alem ent. Elles

sont placées à 3 pieds au-dessous du milieu du fond ; au-dessous de chacune d'elles est un cendrier. Les portes des foyers correspondent àleurs

petits côtés, et s'ouvrent sous une voûte, qui passe sous les poêles: à partir des côtés latéraux et postérieurs des grilles, le sol des foyers s'élève

jusqu'aux bords du fond des poêles, bords qui reposent, comme je l'ai dit, sur un massif de ma çonnerie. Autour des parois verticales de chaque

conduits par lesquels s'échappent les lacombustion, qu'on fait circuler ensuite sous les quatre petites poêles , et qui s'échappent enfin par quatre cheminées verticales, dont le tirage est réglé par des registres. On a trouvé avantageux de couvrir les poêles de préparation et de cristallisation. La couverture, qui a la forme de grande caisse renversée, et posée sur les deux poêles, est eniplanches de sapin bien jointes, il y a des portes,p,o,1r,appropartent des produits de

cher de la poêle de

réparation, et la paroi an-

térieure peut se lever pour permettre de travailler dans celle de cristallisation. Au-dessus du. centre de chacune des deux poêles, on &placé une large

cheminée en planches, qui donne issue

aux vapeurs.

Une cuite dure sans interruption pendant

quatorze ou quinze jours, à moins d'accident. Le travail se

divise par période de vingt-quatre

heures. Pendant vingt-deux heures environ , on

laisse continuellement entrer de l'eau dans la chaudière de préparation , où on la tient à une température voisine de

, et on l'a-

mène tout près du point où le sel commence à se déposer ; on diminue le feu pendant les deux dernières heures, le schlot se dépose, et on laisse alors passer l'eau clarifiée dans la poêle de cristallisation ,

où on la maintient aussi à une tem-

pérature peu éloignée de celle de l'ébullition. On retire, tous les jours , le sel de cette poêle avec des râbles, qu'on appuie, pour les manoeuvrer, sur des roulettes portées par des potences tourTome IX, 5e. fiyr.