Annales des Mines (1824, série 1, volume 9)
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MINERAIS DE PLOMB
les carreaux ont o,"ioo54 de côté : par cette disposition , le minerai ne sort de l'auge avoir passé successivement sous les troisqu'après pilons. un
cana/ en bois est placé devant les batteries, et entretient de l'eau dans les auges de manière ce que les pilons ne battent jamais à sec. Les mentonnets sont embrassés par un étrier en fer,
dont la semelle. a o,nio 2 d'épaisseur; quand cette semelle est usée d'un côté ,
de l'autre, et elle dure
on la retourne
quelquefois trois
ans,
tandis qu'avant qu'on eût employé ce moyen il fallait renouveler .les mentonnets au bout de quelques mois. L'armure des pilons dure cinq à six mois , alors elle est usée aux deux tiers; mais on peut encore l'employer au bocard à sec. Les
tiges gervent aussi à ce bocard en les retournant. A la suite du bocard sont disposés la machine de classement , où entrent les plus gros
Labyrinthes.
sables ; deux premières caisses pour recevoir les sables de grosseur moindre ; les labyrinthes, où s'arrêtent les sables plus fins encore; et enfin les grands réservoirs, où se déposent les.derriières vases : de là, l'eau s'échappe dans la rivière de Luech par un dégorgeoir de superficie. Les labyrinthes consistent en cinq canaux eu bois, longs et étroits, accolés longitudinalement
les uns à côté des autres. Des vannes sont disposées convenablement pour faire passer à propos les eaux d'un canal dans l'autre. Travail.
DE VI ALIS ET DE VILLEPORT.
ARGENTIFÈRES
n'a que 0m,15 à on',I6 d'épaisseur ; elle repose immédiatement sur le roc. Au bout de chaque auge est placé un treillis en fil de fer, dont
On jette quatre à cinq pleines pelles de mine rai sous les pilons d égrossisseurs , de là il est en«
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rainé sons les deux autres , et les grains résultant de ce pilage, s'échappant ensuite avec l'eau à travers les grilles, sont reçus dans de petits canaux, qui se réunissent en un seul canal principal. Celui-ci est percé, en travers de son fond, d'une ouverture carrée de orn,o8 de côté, par laquelle les grains les plus pesans entrent dans la
machine de classement ; le surplus , parcourant les deux premières caisses, et de là les labyrinthes et les réservoirs qui sont à la suite , va s'y
déposer suiiant l'ordre de pesanteur spécifique et de ténuité, puis l'eau surnageante s'échappe dans la rivière.
Ou obtient ainsi cinq numéros de sables : d'abord ceux des deux premières caisses a et b, puis deux numéros c et cl, provenant l'un du haut et
l'autre du bas des labyrinthes, et enfin un numéro e dans les réservoirs.
Le sable a est passé aux caisses allemandes les sables b,c,cl,e, sont lavés sur les tables jumelles.
d Revenons à la machine de classement. J'ai dit machinese qu'une ouverture carrée, de o,o8 de côté, était cl""-ment. pratiquée en travers du fond du canal , et qu'elle recevait les sables les plus gros sortant des auges
ces sables entrent par là dans une trémie, dont le fond incliné est percé de deux du bocard :
trous situés au-dessus d'un tamis en fil de laiton, disposé à pente inverse, et dont les carreaux ont o,rnoo23 de côté. Les sables, coulant avec l'eau
sur ce fond, tombent par les petites ouvertures sur le tamis, auquel , en même temps, l'arbre du bocard communique un léger mouvement d'oscillation. Par suite de ce mouvement , les plus petits grains, passant à travers la maille, tombent