Annales des Mines (1824, série 1, volume 9)
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que les quantités d'action, dans les deux cas, sont
entre elles comme 66 est à 57, puisque in est une donnée qui est la même de part et d'autre.
Encore faut-il remarquer que j'ai supposé le cas le plus favorable à la roue actuelle; car, en éta. blissant que la quantité d'action qu'elle reçoit est proportionnelle à l'expression in ( H j'ai admis implicitement qu'elle était disposée de manière à satisfaire. à ta première condition susénoncée , bien que cela n'ait pas lieu. Le changement indiqué produirait donc dans l'effet de la roue une augmentation de près d'un cinquième , et on sent combien cela serait important pour une usine qui chôme deux mois
par disette d'eau; on suppléerait àcette disetteen
utilisant la quantité d'action aujourd'hui perdue, pour fiiire jouer un plus grand nombre de pilons pendant les dix autres mois. Dans cette nouvelle disposition , le mouvement de la roue étant très-lent , on ne pourrait plus adapter les cames à l'arbre même de cette roue, et il faudrait employer l'intermédiaire d'en.
Sur le bocard,
DE VIALAS Ei DE VILLEFORT.
MINERAIS DE PLOMB ARCENTIFUES
grenages pour communiquer aux pilons la vitesse qui est reconnue leur être nécessaire. En comparant les résultats rassemblés plus haut sur le lavage des différentes espèces de sables , on voit ( comme M. Berthier l'avait déjà ' fait remarquer pour les laveries de Pesey (1)), que
l'opération est d'autant plus longue et d'autant
plus coûteuse, que les sables sont plus fins. Le système de bocard en usage à Vialas est (i) 4nizales des Mines, tome LU, page 551.
en ce qu'il exige que les grains de minerai soient successivement broyés sous les trois pilons avant de sortir par les treillis, et sans doute aussi en ce que ce treillis, vu la petitesse de ses carreaux, ne leur permet pas de s'échapper donc vicieux,
rapidement. On a déjà remédié en partie à cet inconvénient, en établissant, comme à Pesey, les treillis les pilons sur le devant des auges ; en sorte que le nombre à douze, divisés en (dont on a porté
assez
quatre batteries ) remplissent tous aujourd'hui les mêmes fonctions. Cette innovation a été con-
seillée par M. l'ingénieur Furgaud : on a dû aussi, d'après son avis, substituer des soles en fonte auxsoles de quarz battu. Enfin, la machine de classement a été remplacée avec avantage, à ce qu'il paraît, par un tamis incliné, qui est mu par l'arbre du bocard. Il est remarquable que les gros sables qui entraient dans cette machine de classement étaient très-peu riches, puisqu'ils ne renfermaient que 25 pour too de galène : cela tient sans doute à la plus grande facilité avec laquelle la partie métallique se pulvérise.
On reconnaît facilement, à la simple vue du ;A S. lé schlich, qu'il est mêlé d'une très-grande quantité lav4e. de matières hétérogènes : c'est, en effet, ce que l'analyse a confirmé, puisqu'elle a donné sur 100 parties 59 de galène, s o de pyrite ou de blende, et 31 de gangue. Il est probable cependant que celui qui vient des caisses allemandes est plus pur que celui des tables ; mais je n'ai pu nie procurer ces deux espèces séparément. J'ai fait un essai à la sébile pour m'assurer si