Annales des Mines (1824, série 1, volume 9)
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762 MINERAIS DE PLOMB ARGENTIFÈRES 2rn,o6 au-dessus de l'aire de la fonderie ,enpro,
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La chemise ou doublure du fourneau, qui est
fondeur i,o, en largeur orn,51 au bas et om dans le haut : de sorte que les deux parois c;n4t
en pierres
un léger évasement. La cheminée a 9 à Io mètres d'élévation. Quand on veut préparer le fourneau pour une
vent dans le voisinage de la tuyère sont rongées
fonte, on en remplit le .fond , et tout l'encaissement en pierres qui forme l'avant-foyer et qui a o'n,57 de haut , avec une brasque fortement tassée. On règle ensuite la pente de cette brasque
de manière à ce- qu'elle monte, sur le derrière,
au niveau de la tuyère (à 0'1,92 au-dessus du sol), et à ce qu'elle arrive, sur le devant, au niveau de
l'avantfoyer. Par suite de l'application de cette hrasque , la hauteur du vide du fourneau se trouve effectivement réduite à rm,r4.surle derrière, et à ini,49 sur le devant , lequel estiensuite fermé avec un petit mur en briques de o1,o5 d'épaisseur, qu'on lie avec de T la terre :glaise. A la partie inférieure,:on met,:au lieu d'unebrique, une plaque de fonte nommée la firvente; nn pratique au-dessus une ouverture carrée de 0ni,19 de côté, tpi'ori appelle l'oeil, et qui se ferme avec
un morceau de brique. Cela:lait; moreiise dans la brasque le bassin ,
DE VIALA.S ET DE VILLEFORT.
dit de7réception--,',7de manière à ce qu'il dépasse la firsiente de om,.fer. Ou lui donne o1,41. de dia-
mètre, et1522 &-profondeur ; niais il s'agrandit pendanuiletravail. On trace sur le fond du fourneau de petites rigoles qui y aboutissent. Un
autre bassin, dit de percée, plus grand que le premier , est aussi pratiqué dans la brasque, au pied du fourneau , sur le sol 4 la fonderie. Un trou incliné, que l'on débouche au moment de la coulée établit la communication de l'un à l'autre.
de grès de o1,27 d'épaisseur sur les 34 dans le fond, a besoin d'être chaque fonte. Les pierres qui se trou-
rcéôptéasré,eeàt (cl e oh
et doivent être remplacées.
La brasque est composée de cinq parties de charbon de bois et d'une de terre glaise, le tout pilé et tamisé ; on l'humecte un peu, et on la tasse fortement avec des pilons de fer. L'air est lancé dans le fourneau par deux souf- Soufflets.
flets en bois, mus par une roue à augets de 4 mètres de diamètre. Les tuyères sont en fer; elles sont placées horizontalement à 0m,92 au dessus du sol. La capacité de chacune des caisses est de oin,65.
On passe au fourneau pendant,la,durée d'une fonte
2oo.!"7gitiffitaux de schlich grillé. litharge noire grillée. . 12,5
litharge riche 25 1
fonds de coupelle relav
ins. ..
(i). i;,.
On ajoute 20 quintaux de scories4
On forme sur le sol de l'atelier,:, au fur et à mesure qu'on en a besoin, une schiee ou tas, composée de couches stratifiées deces -matières. On met ordinairement dans ces4asepis brouettes
de schlich, neuf de scories Aine ,bachasse ,de fonds de coupelle, une de litharge noire et une de litharge riche, ou de relayins. (.) Ces matières proviennent du travail 'Précédent. On porte la teneur des fonds de coupelle à o,65 de plomb, et à 0,000625 d'argent. La richesse des relavins est, estimée à 0,33 de plomb.
Charge.