Annales des Mines (1824, série 1, volume 9)
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764 Travail.
tE VIALAS ET DE VILLEFOBT.
MINERAIS DE PLOMB ARGENTIEBRES
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Avant de commencer la fonte, on chauffe le fourneau pendant douze à quinze heures, jetant plusieurs paniers (1) de charbon de bois,
et la schite sur le derrière
on entretient le feu de manière qu'il y ait toit du combustible allumé sur les deux tiers de la
dix jours, et on conduit le feu de manière que la chaleur aille en augmentant pendant les trois premiers jours, reste stationnaire les deux jours suivans , et décroisse ensuite. Bientôt les scories entrées en fusion et le plomb réduit coulent dans le premierbassin
ieonurYs
hauteur. Cette préparation étant faite,
on re-
charge cinq à six paniers de charbon par-dessus une hachasse de scories , puis un panier de charbon , et enfin, pour recouvrir le tout, deux hachasses de scories. Le fourneau est alors à-peu-
près plein ; on donne le vnii49, Les scories descendent ,,graduellement en se fondant , et viennent :seJigee *vara la tuyère, où elles 'forment un nez. Onipe,réussit pas toujours à former ce nez instan4néffient, il flint quelquefois ajouter des sables...réfractaires, ou, sans cela, il se fond.
Au bout de trois quarts d'heure ou d'une heure à-peu-près, on met la deuxième charge, qui se compose de deux hachasses &Acopies, d'un panier de charbon par-dessus, et enfin de deux hachasses de la schite (2). On recharge ensuite, à-peu-preS de trois quarts d'heure en trois quarts d'heure, en augmentant, .an fur et à me-
sure que te fourneau devient plus
chaud, le
nombre de hachasses de la schite, qu'on porte jusqu'à sept on huit ; mais cela n'a lieu que vers le troisième ou le quatrième jour. Alors aussi les charges se succèdent avec plus de rapidité
de demi-heure en demi-heure. On a soin de charger le charbon sur le devant
-
(I) Le pallier de charbon pèse 23 kilogrammes environ. (2) La bachasse de schite pèse à;-peu-près 33 kilogrammes-
,
afin de Conserver le
nez.
La durée de la fonte est à-peu-près de huit à
remplissent. On ne laisse pas les scories fluer d'elles-mêmes sur l'avant-foyer ; mais dès que leur surface vient à se figer, raide fondeur, et le
passant sa spadèle par-dessous, soulève la plaque et la lance sur le tas. Au bout de kiX,à,sept heurs, le bassin de réception est piCe'Syentièrem en t reth pl i d etdom b
On établit alorsla communicatiOri avec le bassin de percée, ail-Moyen d'Une barre de fer, dite stik. Aussitôt que le métal s'est tofit entier éceitilé, on rebouchela communication: eVeetin tampon conique; fait' avec la matière de là brasque:,On laisse refroidir le bain de plomb jusqu'à ce qti'd ne soit plus rouge , alors on enlève lesSeories qui le surnagent. Quant aux inatM ilïiefden forme que fort peu, et que l'on se Mritefte d'écumer grossièrement, après quoi, Pà-ri4itilidans les lingotières.
C'est après la coulée qu'Uri des ouVihrs s'occupe à nettoyer le fourneau. En passant lé stik par le vide qui existe alors sous la firvente , il (s) Ois forme tout autour des bords Lus bourrelet ensable mouillé, pour augmenter la profondeur du bassin ; afin
pie le métal et les scories aient plus de temps pour Se- séparer.