Annales des Mines (1824, série 1, volume 9)
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MINERAIS DE PLOMB ARGENTIFhES 780 sphérique, qui est recherchée dans le commerce. Aussi ne se livre-t-on plus maintenant à la fahrj. cation du plomb de chasse ; cependant M. Mes_ nier-Cha pelle, ayant trouvé le moyen de surmonter la difficulté qui avait contraint à l'abandon. ner, se propose de la reprendre incessainment. On fondait le plomb doux dans un petit four
à réverbère circulaire ; ensuite, après avoir écumé
les crasses de la surface, on ajoutait de forpi. nient ( 67o grammes environ sur 2 quintaux de plomb ), qu'on retenait au fond du bain avec un
outil en fer, jusqu'à ce qu'il
fût entièrement
fondu. On grenaillait en faisant tomber le plomb
d'une petite hauteur. Combus-
tible.
On consomme, clans une année, à la fonderie de Villefort environ 5000 quintaux métriques de
bois de hêtre, et 125o quintaux de charbon de bois. Ces combustibles viennent des forêts qui couvrent la Lozère, c'est, à-dire de 5 kilomètres à-peu-près.
On consomme en outre 65o quintaux de
houille, venant des mines de Portes , qui sont situées à 22 kilomètres environ sur la route. d'Alais. Cette houille se vend 5 francs 58 centimes le quintal ; mais , à l'avenir, elle sera fournie à 3,
francs 2 centimes. Le bois se paie, l'hiver, de 0f.95 à r franc 20 le quintal ; en été, de j franc Io à j franc 35, et quand il est extrêmement sec, il va jusqu'à franc 45. Le charbon de bois revient à 6 francs 4 cenlimes.le quintal ; savoir : 85 centimes pour la valeur de la coupe, et 5 francs 19 centimes pour les frais de carbonisation et de transporta la fonderie.
DE VIALAS ET DE VILLEFORT.
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Le magasin aux charbons est adossé au flanc de
la montagne, et dominé par une plate-forme bien
pavée, sur laquelle on les étend lorsqu'ils arri-
forêts, afin. de s'assurer s'il n'y existe étincelle. De là on les charge facilement aucune où on procède à leur classement dans le magasin, qualités. On sépare d'abord, au moyen en trois plus gros morceaux, qui sont d'un râteau , les fonte
- le reste est ensuite taréservés pour la
misé, et le plus gros de cette portion-là est encore destiné à la fonte. Le résidu est utilisé pour deux objets : 10. on l'emploie à la composition des brasques ; 20. en le tamisant, on sépare le menu de la partie la plus grosse, qui sert pour la revivification des litharges. Quant à ce menu , on le disperse comme engrais sur les prairies. Les ouvriers employés à la fonderie sont au nombre de dix-sept.; savoir : quatre maîtres fondeurs, à 42 francs par mois ( composé seulement des jours ouvrables ) ; deux aides, à 36 francs ; deux aides, à 53 francs ; deux sous-ai(les , à 3o francs ; deux manoeuvres, à 3o francs ; un maître forgeron, à 48 francs ; un aide, à 33 francs ; un lessiveur-gardien charbonnier, à 36 francs à 36 francs ; un peseur-raffineur, à 36 francs.
vent des
Le schlich a rendu, dans les années 1815,1816, 1817, 1818, 56,25 de plomb pour Io° de schlich; dans l'année 1819 , 44 ; dans l'année 1820 , 58 dans l'année 1821, 56,957 (I). On fait ordinairement huit fontes dans un au (i) Cette étonnanie variation né peut sans doute pas provenir du traitement métallurgique , et pour l'expliquer il faut supposer que les schlichs n'ont pas toujours été amenés au même degré de pureté, soit que cela doive être at--
Ouvriers.
Résultats généraux.
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