Révisions de la page | Historique de transcription | Annales des Mines (1824, série 1, volume 9)

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MINERAIS DE PLOMB ARGENTIFI:BES

DE VIALAS ET DE VILLEFORT.

Quoi qu'il en soit , comme les analyses de schlichs qui sont relatées dans la premile (s p:ar_. tie n'ont point rapport à la moyenne:de fières traitées à la fonderie, Ws'enstiit qu'on. manque des élémens indispensables pour arriver d'une manière exacte à la connaissance des pertes qui -ont lieu , soit dans le ,grillage, soit dallisdaenite., soit enfin dans l'ensemble:du traiteMentnmétallurgique , et que par conséquent il est impossible d'asseoir un jugement précis sur lomételesele2ee mode de traitement. £,?-pseiesle ieu de faire observer que,daprès l'usageleyki Von est, à la fonderie, deliap'perter la

qualatité4argent à la quantité deischlich, il attivera quelquand le schlich sera bien me, il ,se,ra riche en argent , et que quand il serasmal layé, il sera pauvre : c'est ainsi iions deltsexpligner ce fait, que le schlich deT*illefo.rIte-

riait plus d'argent avant

8o8 qu'aujOuraiii,

fait qu'op expliquait en disant que ,le4,minere s'appauvrissait dans la profondeur; inaiOes essais faits par M. Marrot sur la galèneptire ont prouvé qu'elle tenait toujours antent.de fin, d». quelque hauteur qu'elle provintidans les

expéditif, et alors il ne serait plus nécessaire de laisser aucun intervalle de temps entre .1a fin d'un grillage et le commencement de l'autre ; il n'y aurait d'ailleurs aucun inconvénient, quoi;qu'on semble le craindre, à charger le schlich dans le fourneau encore rouge, car-l'humidité qu'il renferme aurait promptement occasionné un assez grand refroidissement. Il résulte des analyses des schlichs

portées plus haut, qu'il n'y a qu'une très-petite quantité de galène qui échappe au grillage, et que la matière grillée ne contient que o,olieb,2o de sulfate de plomb : d'où il suit que la .désulfuration est à-peu-près complète. Cet effet est dit à ce que l'on tient le schhch exposé pendandongtemps (sept heures ) à une Chaleur incapable dé

le ramollir, en ayant soin de le remuer continuellement, et à ce qu'on ne donne le coup de feu qu'au moment où il s'est formé une quantité de sulfate de plomb assez grande pour que ce sel puisse, en réagissant sur la galène ,non encore grillée, la transformer tout entière en oxide de plomb.

rai venant des ouvrages les plus bas se fin

Lorsqu'on grille les abstrichs en petit , elles surie traideviennent jaunes de noires qu'elles étaient , tementdes ainsi que cela a lieu en grand; mais , en petit , absVici",

trouvé plus disséminé dans la gangue , le lavage aurait été plus difficile , le schlich aurait été moins pur, et, partant, moins riche. La maniere que l'on a adoptée de chargerle

grillage (tu fourneau schlich.

neau ; ce qui serait moins pénible et tout aussi

filons. Il serait possible seulement que le mineet alors

Surie

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tique, et charger par les portes latérales du four-.

par la voûte exige qu'on

l'ait laissé

préalablement refroidir pendant deux heures, d'où résulte une perte de temps et de combustible, et en outre elle nécessite une manoeuvre laborieuse. 11 faudrait donc renoncer à cette pra-

elles augmentent sensiblement de poids , tandis qu'en grand elles éprouvent une diminution de o,o6 à o,o7 : cette perte est donc tout-à-Lfait mécanique. Si les abstrichs ne renferment jamais plus de soufre que celles que j'ai analysées,l'o pérati on

grillage qu'on leur fait subir a bien peu d'utilité. Quoi qu'il en soit, il est évident que l'usage-où