Annales des Mines (1824, série 1, volume 9)
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SUR LES SCORIES QUI
PROVIENNENT
parce qu'on ne peut l'éviter, et on laisse
ensuite Je masseau se former au fond du foyer, etc. D'après ces observations,
on concevra
je crois, pourquoi les scories d'affinerieaisétnent, très-chargées d'oxide de fer, quoiqu'ellesrestent sans cesse au milieu des charbons, et par soient conséquent pourquoi elles contiennent du phosphate de fer qui ne se change pas en phosphure. Scories de pudlage, de Dowlais , près de Mertirthid-wils ( pays de Galles ). Compactes, noires-grisâtres , poussière grise olivâtre. Scories de pudlage, de l'usine de Charenton près Paris ; semblables aux précédentes. Scories, d&,.pudlage , de l'usine de Four-
chambault , près Nevers. Ce sont celles qui s'é-
coulent du four à réverbère elles sont compactes , à cassure unie ou inégale, luisante ou cireuse , d'un gris olivâtre ; elles ne présentent
presque aucun indice de cristallisation; leur sur-
face est d'un noir métalloïde très-éclatant. La couleur de la poussière est le gris olivâtre clair.
Ce sont les moins riches de toutes celles que l'on obtient dans l'affinage , parce qu'elles restent
pendant long-temps en contact avec le sable
dont se compose la sole des fourneaux; ce qui leur permet d'absorber beaucoup de silice.
Scories de pudlage, de la même usine, qui
s'écoulent des masseaux lorsque l'on passe ceux
ci au laminoir; d'un hoir
métalloïde, :à cassure
fibreuse ou compacte. Elles sont beaucoup plus chargées de fer que les précédentes; l'affinage au four à réverbère n'en produit pas de plus riches : on conçoit aisément qu'il doit toujours en être ainsi, parce qu'étant pour ainsi dire imbibées dans des masses poreuses de fer, elles dissolvent
DE L'AFFINAGE DE LA. FONTE DE FER.
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l'oxide, dont ce métal se recouvre par-tout oh il aussitôt qu'il se forme. a le conctact de Fair, Scories de chaufferie de Dowlais (pays de
- entièrement cristallines, composées de
grandes lames entrecroisées, d'un gris noirâtre, gris olivâtre. un peu métalloïde; poussière d'un de l'usineede FourScories de chaufferie coulantes àiïl,exbieriité chambault : recueillies d'un four à réverbère, dans lequel ceelià:uffe les trousses pour les étirer ; d'un noir très-nepeoïde, compactes, mais présentant fréqumment des groupes de cristaux dans les -cavités,,,e-,;',-. Scories de chaufferie de rusinettlé Forge) Neuve, près Decize (département, de la Nièyre circonstances que les recueillies dans les mêmes précédentes; d'un noir métalioïde, boursoufflées, à cassure un peu cristalline. Aucune de ces scories ne contientdoxide de manganèse, il n'y en a pas même une trage4ans 4roiyhre les scories de finerie de Dodley; ce quipas noti que la fonte de ce pays n'en e'érdenne
Galles ')
-
.
plus.
des
On peut remarquer que la richesse en fer scories de toute sorte que fonf obtient dans le cours de l'affinage de la fonte aufov'à réverbère varie beaucoup. Cela fienta plüsis.causes, ordimais principalement à ce que la sole étant matières quarzeuses, les sconairement formée de quantité de silice d'autant ries se chargent d'une plus grande, qu'elles ont séjourné plasa,,9»gtemps sur cette sole. La quantité d'oxigène de la silice est à la quantité d'oxigène _des bases àet :: 2 : 5 peu-près 3 : 2 dans les plus pauyres dans les plus riches. Il résulte du grand nombre d'analyses que j'ai 52 Tome IX, 6e livi.