Annales des Mines (1824, série 1, volume 9)
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SUR LES SCORIES QUI ruoviessENT
rapportées dans les Annales des
DE L'AFFINAGE DE LA FONTE DE FER.
Mines (voyez
mémoire, t. VII, p. 377 et suivantes ), que les sco
ries de forges, en général plus rement du silicate B S et du
e.
riches que
scories de fours à réverbère, ont aussi u sition fort variable. Elles se rapprochent
les
l otlipo
ordinai-
sous-silicate B'S; fréquemment qui renferment un
mais on en voit tel excès de base, qu'il y a dans celle-ci jusqu'a' quatre fois autant d'oxigène que dans la silice, et
d'autres, au contraire, qui contiennent une si grande proportion de silice, qu'elles atteignent
le terme de saturation des bisilicates BS'. Ainsi, en comparant les termes extrêmes, on trouve
que, pour une même quantité de silice, sua quan-
tité d'oxigene contenue dans les
bases de l'un
est a , la quantité contenue dans les bases de l'autre sera 8; entre ces deux ternies, il existe une variété infinie de combinaisons, qui passent des unes aux autres par degrés insensibles, et ce n'est que rarement et comme par accident qu'elles prennent une compoMtion rigoureusement atomique,
si ce n'est, à ce qu'il paraît, dans les parties cristallines. La .composition d'une masse de scories provenant d'une même opération varie même dans ses différentes part ies, selon que celles-ci ont été exposées à une température plus ou moins élevée, ou qu'elles se sont trouvées plus ou moins immédiatement en contact du fer ou du char-
bon, etc. Quelques métallurgistes suédois qui sem. blent ne pas avoir connaissance des recherches multipliées qu'on a faites en France à ce suiet trouvent toujours , d'après leurs propres travaux, du moins à en juger par la manière dont ils
S'énoncent, que, dans les scories, le rapport
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de l'oxigène de la silice à l'oxigène des bases est très-simple, et s'accorde exactement avec des
compositions en proportions définies. Peut-être n'arrivent-ils à ce résultat qu'en faisant des corrections ou des abstractions : alors ils voudraient seulement indiquer par là de quel degré de saturation se rapproche telle ou telle scorie par sa composition , ce qui peut être fort utile. S'il en était autrement, ce serait faire abus de la théorie
des proportions définies, et donneéz une idée fausse des effets chimiques qui se 'produisent dans les fourneaux.
Note sur le sulfure d'antimoine argéntifère et aurifère de Neu-Wied par M. P. Berthier. Le sulfure d'antimoine de Neu-Wied ne présente rien de particulier dans ses propriétés
physiques. Il est presque compacte , et ne montre que çà et là des indices de Cristallisation. On l'a rencontré dans le terrain de schiste argileux qui borde la Wittbach , rivière qui coule sur la rive droite du Rhin, et se jette dans ce fleuve près de Neu-Wied , à quelques lieues au-dessous de Coblentz. Le même terrain renferme des mines de plomb, que l'on exploite .depuis long-temps , et
qui alimentent l'usine d'Alshau. C'est M. Stef-
, directeur de cette usine, qui a découvert le minerai d'antimoine aurifère, et qui en a fait peser un échantillon au laboratoire de .1'École des Mines. Voici de quelle manière on a fait l'es-
feus
sai de ce minerai.
On en a fondu Io° grammes avec 800 gram-
mes de lithargC: on a obtenu un culot de plomb,
pesant 272g, et une scorie très-fluide, d'un noir grisâtre et opaque. Le culot de plomb a été sco52.