Révisions de la page | Historique de transcription | Annales des Mines (1824, série 1, volume 9)

SUR. .LE CHAUFFAGE 8o8 FF, tuyau en zigzag, pour laisser échapper les vapeurs si elles arrivaient en trop grande quantité. G, cuve remplie d'eau minérale, et fermée par

un couvercle en bois. Les eaux minérales sont amenées dans la cuve

par un tuyau en plomb, qui se trouve au niveau du dessus de la cuve; d'autres tuyaux sont placés au milieu et au fond de la cuve, pour porter les eaux chaudes dans les baignoires. Ces deux appareils sont conduits par un seul ouvrier, chargé du jeu de tous les robinets et du

chauffage. Ils consomment par jour 225 kilogrammes d'anthracite, et fournissent de l'eau pour trois cents bains ou douches à la température ordinaire, dans le même espace de temps. Ces deux appareils ont donné, en 1823, dans

l'espace de quelques semaines, environ huit mille bains ou douches ; sans aucun dérangement; on ne peut même prévoir à quelle époque il y aura des réparations à faire. Au commencement de chaque journée, on avait seulement la précaution de mettre un litre d'eau dans chaque chaudière, pour la déperdition occasionnée par les vapeurs qui s'échappent par le tuyau FF. Quoiqu'on ait toujours une grande tendance à donner la préférence à son propre ouvrage, je crois néanmoins qu'il n'y a aucune partialité à proposer ce dernier appareil. Le premier est sujet à quelques secousses et à de petites explo-

DES EAUX MINÉRALES GAZEUSES.

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Cette modeste machine a été visitée, pendant

toute la campagne qui vient de s'écouler, par les personnes qui étaient aux bains d'Uriage ; elle vient d'être imitée à Grenoble pour la fabrication de la colle-forte d'os, comme moyen évaporatoire : on doit l'employer, cette année, pour

la fabrication des eaux-de-vie avec le marc de

raisin, comme moyen distillatoire. Dans l'examen de ces deux appareils, on doit -

remarquer qu'un seul fourneau, à Enghien, sert pour deux cuves, tandis qu'à Uriage il faut deux

fourneaux ; mais je dois faire observer que, dans le premier cas, les cuves ne vont pas en même temps comme dans le second. Enfin, si on vou-

lait, même à Uriage, faire marcher à-la-fois

deux cuves avec une seule chaudière, il faudrait donner à celle-ci une plus grande dimension, et adapter à. son couvercle deux autres tubes

alors il y' aurait une cuve de chaque côté du fourneau.

Les dimensions des dessins sont rigoureusement exactes quant aux cuves et aux chaudières. Je ne suis entré dans aucun détail relativement aux fourneaux, qui dépendent toujours de la nature des combustibles, ni des moyens d'assem-

blages et d'ajustages, en ce sens qu'ils sont à la portée de toutes les personnes qui s'occupent de construction.

sions. Un coup de feu sépare le gaz des eaux qui

Note surie ruinerai de cuivre de Framorzt (Vosges);

le renferment. Si celles-ci sont sédimenteuses, elles encroûtent en peu de temps la chaudière; il y a souvent des suintemens par les robinets, et tous ces inconvéniens ne sé présentent pas dans mon appareil.

par M. P. Berthier.

Ce minerai n'est connu que depuis quelques années. Il se trouve dans un filon de fer oxidé compacte , que l'on a exploité pendant un certain temps pour les hauts-fourneaux de Fra-