Annales des Mines (1824, série 1, volume 9)
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MINERAIS D LTAIN ET ,D1?, çurvni:
DU CORNOUAILLES:
nomene est développé d'une manière frappante. Les principales dans lesquelles on l'observe sont les mines de Poldice , Huel-unity, Hua-Alfred Huel-gorland,Treskerty, Dolcoath, Cook 's cherz, etc. Dans ces mines, les travaux ont décou-
vert , sur une longueur de plus de 200 mètres, ca,à la ligne de jonction du granite et du }Ails. On
de leur jonc- n'y observe aucun bouleversement d'une grande " timi
étendue; le killas, seulement, paraît avoir
plus
de solidité à son point de contact avec le granite, où ces deux roches , suivant l'expression des
mineurs, sont entrelacées sur une épaisseur de
Les filonsdn
plusieurs toises. Les filons exploités dans le
tillas se pro- schiste ont été poursuivis dans le granite, sans longent que leur puissance, leur richesse et leur compoda"' le gra" sition aient éprouvé aucune altération en pascite. sant d'une roche clans l'autre. Cette circonstance très-remarquable prouve, d'une manière certaine, que si le granite est postérieur au killas, sa formation est antérieure à celle des filons, qui elle-
même remonte à une époque très-reculée dans l'âge des terrains. L'alternative, rare à la vérité, qui existe entre les parties extrêmes des fôrmations de granite et de killas , si elle est bien constatée , semblerait
nous indiquer que ces deux formations sont presque contemporaines. C'est Sur-tout dans la Excnipie d, mine appelée Cooki-Kitchen (r) qu'on a ohratternalion servé ce phénomène. « Le granite s'étend à la du granite et profondeur de 3o mètres ( 15 fath. ) (2) de la
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dti killits.
( i) Extrait d'un mémoire de M. John Hawkins, inséré dans le deuxième volume des Transactions de la Société >géologique du Cornouailles.
(2) Afin d'avoir des mesures en nombres ronds, nous avons toujours supposé que le fathom équivant à 2 mètres, quoique sa longueur soit seulement de 1'1,848.
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surface au côté sud du filon, et recouvre le killas , qui forme une couche de 76 mètres ( 38 fath. ) d'épaisseur, à laquelle succède une couche de granite de 6 mètres 5 fath. ) de puissance.
Il existe encore une couche de killas ,
puis le granite forme la masse du terrain dans lequel le filon est exploité. » Cet exemple remarquable d'alternative ne paraît pas se prolongersur une grande étendue, puisqu'elle n'est pas indiquée dans les mines voisines. Les partisans de la théorie de Hutton ont pensé que peut-être cette
alternative n'était qu'apparente, et qu'elle n'était que le résultat de masses de granite qui auraient rempli des cavités existant dans le killas. § 15. --- L'intérieur des masses de granite et de Grande vakillas renferme peu de minéraux étrangers; mais 'l'été de mi-
il existe une grande variété d'espèces minérales coraux près sur les bords de ces roches, et sur-tout dans les 'tei parties qui,qui, par leur altération, annoncent le voi. deux roches.
sinage de masses d'une autre nature. Ces miné-. raux sont rarement disséminés dans la roche; ils s'y trouvent en veines, en amas, en petits filons et même en véritables filons. C'est près de la ligne de jonction des deux terrains que l'on observe tous
les stockwerks , les amas et la plupart des filons stannifères. Ces derniers se prolongent souvent de l'une des deux roches dans l'autre. C'est aussi pFS de cette ligne que se trouvent les localités du Cornouailles les plus célèbres par le nombre des variétés minérales qu'elles ont fournies, telles, par exemple, que la paroisse de Saint-Just. On observe souvent dans le granite, près de Petits filons sa jonction avec le killas , un grand nombre de et amas pie, dans le petits filons dont la masse est formée de quarz reux t,ranite au et de tourmaline (short-rock des Anglais). Ces vlsinage dit
petits filons et le granite qui les encaisse pré-
killas,