Annales des Mines (1824, série 1, volume 9)
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MINERAIS D'ÉTAIN ET DE CUIVRE
considérable d'étain à la rencontre des filons, Ce fait , en apparence singulier, se conçoit facilement , parce que deux filous,qui se rencontrencius un petit, angle 494' Mt. marcher enseelmis,in; une plus ou moinwede largeur,
tion. Un autre rapprochement également fort intéressant, c'est qu'il existe en Allemagne plu-
aiiis,.44ierlgfig 4,-p4;-Ygtftt)lii4diee. te tee 4 Çft,!...0giu;è gé éra4 ,prouve des çgg3çllt,.ffls
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'::»%1Çqms_ PM'RP't les Iliffssii_giSPe_uS de Fejvnouai1J r,,avec isetie4 ce miment de ré- néral etiç$axe,,,on trouve :la plus grande analogie Comparai-
du gis, ta intjM
tain en Saxe,
en Cornouailles et Pyliac,
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couvre immédiatement les roches schisteuses ;
et,43;réseAter par conséquemt9,9%,yenflement ,
sca,
DU 'CORNOUAILLES.
riehissement de la rencontre des filons; quand, au contraire, il est plus petit, spécialement entre o° et 300, ils espèrent ,tropver nj#1,quarajté
non.- setilementqpour les genres de wisement niais_ même 'pour l'âge des filons. Ainsi, d'ae
p'-ia deScuption que
Manès en a-donnée
dans, le.huitienie volume des Almqiedes mines,
on voit que l'étain-se trouvee4axe, en amas, en,stockwerks et en filons; et,qui'il n'en existe paside-yénitablernent disséminé" 4iisila niasse du
guiLe Ces,trois genres de gisei4M ont exactemetnt leurscorrespondans en4Orpouailles ; mais ce qu'il y a de plus remarquable, c'est que le,terrain,de gneiss paraît être le plus riche en ) dépôts stannifères. Ce terrain , regardé par tous les géologues comme le passage du granite au chiste, correspond assez bien par sa position à la jonction granite et du killas (lu Cornouailles, tontes les roches qui leur sont intermédiaires manqiiant clans cette partie de l'Angleterre, l'âge des gîtes stannifères est également resserré dans, les deux contrées entre les dernières parties du terrain granitique et la grativvacke qui re-
car ni en Saxe ii en Cornouailles., on ne cite d'exploitation d'étain dans cette roche (le transisieurs stockwerks d'étain disséminé dans un por-
phyre, notamment celui d'Altenberg, eovespondant très-14i.obàbiêtiient à l'elvan du Cornouailles. Cette espèce 'de limite dés dépôts Stannifères constatée dans les deux pays les plus richeeen
Pysür la
mines. d'étain, , S'eretrcitive encore à côte de Bretagne. Dans,çette localité,f-,ainsUque l'un de nous l'a .déérifi4tis tin rapport impri iné
dans le quatrièMeiibliiine des annales des inine4 toute la côte depuis >Saint-Nazaire jusqu'à Penhareng, village situé à deux kilomètres au &id-sud-ouest de Pyriae est composée de granite, au(11101 succède une fiirmation schisteuse:"C'est dans
les 400 derniers mètres de la formation granitique que commence la présence de l'étain', et on retrouve ce métal dans les roches schisteuses au-delà de Pyriac. L'étain oxidé n'a été feeOnnu jusqu'ici sur cette côte qu'en petits amas', n'ayant, aucune relation entre eux : gisement qui, sur une
échelle beaucoup plus petite est analog,ue, aux tin-floors du Cornouailles. Trompé sur les tables gisemens de l'étain les recherches ont été dirigées jusqu'ici principalement .stir le granite mais il serait indispensable, si jamais on en faisait de nouvelles, d'explorer également le schiste Il est d'autant plus probable que les petitS.Mbas d'oxide d'étain que nous venons de citer-ne sont Pas les seuls gîtes de ce minéral sur cette côte de
la Bretagne, que parmi les nombreux galets répandus sur la plage, beaucoup présentaient en-