Annales des Mines (1824, série 1, volume 9)
Page : Image 456
Révision de 24 sept. 2014 06:16:45, edited by Anonymes
MINER AIS D'ÉTAIN ET DE CUIVRE 894 portant une sonnette, dont le bruit fait connaître
que le jeu de la machine a tout son développe_ ment. Quand ce ressort n'est pas choqué, ce qui annonce que la charge des pompes est trop forte relativement à la quantité de Vapeur introduite,
on augmente un peu cette masse devapeur, en allongeant la partie de la course dit piston, pendant laquelle la vapeur arrive delà chaudière..' 'LesLelime nSions des m a chinesD:a V a peur, em-
ployées ail;épuisement,,étant calculées pour un maximum d'eau à élever, les pompes marcheraient souvent à vide, si on faisait produire à la machine tout son. effet. --.equr obvier à:cet inconvénient, .la mise en Appareil pour régler monvement.du piston est déterminée par le jeu le nombre d'un appareil indépendant de la machine , et de coups de pei met d :raire varier, à volonté , le, temps piston. s'écoule entre deux coups de piston., suc-. cessifs. Cet appareil consiste principalement en .
un flotteur portant une tige garnie de deux arrêts; ce flotteur nage dans un bassin dans
lequel tombesans cesse un filet d'eau. A mesure
quele;bassin se remplit, la tige s'élève, un des arrêts vient choquer une détente, qui, en permettant la chute d'un contre-poids , détermine remerture.subite de la soupape d'introduction dei la vapeur; l'autre arrêt ouvre en même temps la communication du dessous du piston avec le condenseur. Presque au même instant, l'eau du bassin arriveau point le plus haut d'un siphon, par lequel elle s'écoule le flotteur redescend pour recommencer à monter l'instant d'après; le temps de son ascension,. qui est égal à l'intervalle entre deux coups de piston, dépend uniquement
DU CORNOUA IULES.
895
de la rapidité avec laquelle on laisse le bassine remplir.
La tige du pistou -est attachée à l'une des extrémités du balancier, au moyen d'un parallélogramme de )la construction ordinaire : la maltressetige des pompes est suspendue à l'autre extrémité, au moyen d'une chaîne et d'ie arc de cercle. Les tigeS des pompes à eau froide,' eau chaude et à air, sont également mises en morriéL
ment par la seconde partie du balancier;eles
sont placées, ainsi que la maîtresse4ie, hors du bâtiment qui contient la machine.. L'orifice du puits n'est pas couver4 au- dessus se trouve une forte molette, destinée à main:eu-4 vrerla-maîtresse-tige : celle-ci est formée deplintres de sapin réunies parie trait de Jupiter-,.- que fortifient des barres de fer.
Deux chaudières continuellement enfeu alii+mentent.cette Machine, et poursifoTte setit obligé d'arrêter:le travail quand unechaiidièrea besoin d'être réparée, il y en a une troisième dans le bâtiment on elles sont placées. Ces chaudières, sont en fer banni et consistent chacune en detpe cylindres, placés l'un dans l'autre, et dont, les-4xes sont parallèles, mais_ non identiques. L'axeduey-
lindreintérieur étant un peu:au-dessousideeelui du cylindre extérieur, l'eau est contenue dams l'anneau compris entre les deux cylindres ;plus petit sert de foyer : la grille es4lacée un peu au-dessous de son axe.
Il n'existe pas dans le Cornouailles de chines,- plus puissantes que celle que noye-ste'-q nous de décrire succinctement. Le jour de notrei visite, elle produisait un effet de cent neuf cliei; vaux ;
le maximum que nous pensons qu'elle