Annales des Mines (1824, série 1, volume 9)
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896 Mine de cuivre appelée NITI.DMINES.
MINERAIS D'ETAIN ET DE CUIVRE
DU CORNOUAILLES.
puisse produire est de trois cent huit chevaux (1)
§ 35.
La mine dite United-mines présente
(1) D'après ce qui a été dit plus haut
Calcul de la La tension de la vapeur sortant de la chaudière , ex_ force vive primée en colonne d'eau , est égale à 20m,941. développée Le diamètre du cylindre est de 2.1,310 (90 pouces anpar cette glais ). machine à La course du piston est de 3.1,054 ( 9 pieds ii pouces anglais ). vapeur.
Enfin , la partie de la course pendant laquelle la vapeur est introduite est égale à or.,462 ( 18 pouces anglais). De là il est aisé de conclure, d'après la note sur les machines à vapeur, par M. Combes, insérée dans le 1Xe. volume des Annales des mines, page 441, qu'en faisant abstraction de la tension de la vapeur dans le condenseur on a , pour l'expression de la force vive produite pendant la descente du piston, la formule suivante: 91- ( 0.1,462 ) (2.1,31o)' (20,941 ) (1
f_dx
formule qui donne, en intégrant et remplaçant x par sa valeur =3.1,054 ( 0,7853 ) ( 0.1,462) ( 20.1,941 ) ( 2.1,310 ) [ + ( log. 3i.,054 log. 0,462 ) J. Cette intégrale est en logarithmes hyperboliques; pour passer aux logarithmes ordinaires, il faut multiplier par le
logarithme hyperbolique de to. On aura donc ( 0/57853 ) (0/5462) ( 201n)941 ) 2m )31° ) log. 10 (log. 3,054 log. 0,462) J.
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un développement de travaux aussi étendus que ceux des Consoliclated-Mines. Les filons qu'on exploite dans ces deux établissemens sont parallèles et distans seulement de quelques centaines
de mètres; leur composition et leur position géologique sont entièrement analogues. § 36,
La mine de cuivre et d'étain-.-deAqo/dice Mines de
est ouverte sur deux filons principaux; l'uiqe cuivre sans-rétainiêtl'autre d'étain §aiiee)eri'e: Ces deux filons sont à-peu-près parallèlesen direction (EsterOnest); mais le premierilio'nge a:eit Sud, tandis 4ue l'autre plonge à.0 Norcl4 ils Se coupent suivant une ligne légèrementintlinée à l'horizon. Le filon de cuivre-cbupe'etf4èt,téceliii dans ce laps de temps, une quantité de force vive égale à. 28,964,200 kilogrammes. En comparant ce nombre avec la force vive d'un cheval, qui est, suivant Bolton et Watt,. de 256,600 kilogrammes par jour de travail, composé de huit heures , on trouve que cette machine marchait alors avec une force de 109,2 chevaux, et faisant par conséquent en vingt-quatre heures autant de travail que 3271oo6,Che,vaux travaillant chacun huit heures par jour. Cet effet est loin d'être la puissance réelle de cette ma-. chine ; car si on laisse entrer la vapeur dans le cylindre pendant la moitié de la course du piston , auquel cas elle aurait, après s'être débandée, une tension à-peu-prêségale à celle de l'atmosphère , on aura pour l'expression de la force
[
D'où l'on déduit enfin que la force vive développée pen-
dant la descente du piston équivaut à 118,89 mètres cubes d'eau, ou 118890 kilog. élevés à un mètre de hauteur. La machine , lorsque nous Pavons vue jeuer, donnait 2,436 coups par heure , et par conséquent développait,
(0,7853) ( 11.,527 ) ( 20a1,941) (z.,310 ) [ -1log. to ( log. 3,054 log. 1,527) ]= 226876 k-ilo,g. Si'brniippose en même temps que la inachiedàinle' six coups par Minute ,
ou 36o par heure, vitesse- ee ne
doit guère 'surpasser, on trouve, pour l'effet prodUS'en Une heure, 81,675,400 kil., effet égal à celui de 308) oo8 citevaux attelés à-la-fois , ou de 924,024 chevaux dans vine . quatre heures. Tome 1X, 6e. livr. 58
cuivre et étain de
Poldice.