Annales des Mines (1824, série 1, volume 9)
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MINEKAIS 'D'ETAIN ET DE CUIVRE 900 métallifères ; la gangue de ces derniers est ordj. nairément clu quarz, très-souvent mélangé d'une grande quantité de matière verte, qui ressemble
DU CORNOUAILLES.
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sur les rochers', et il se transmet alors jusque.
à la chlorite, et qui peut-être n'est autre chose que du killas réduit en particules très-fines. Quelques,floors ou amas à-peu-près semblables à des cOuches contenant de l'étain oxidé se trouvent dans le voisinage des filons, et sont eu communication plus ou moins directe avec eux. Les travaux d'exploitation suivent le filon croiseur appelé guide, qu'on n'enlève en totalité que dans les parties enrichies par les filons qu'il coupe et qu'il rejette ; on exploite ces filons eux-mêmes,
.
dans les travaux les plus profonds. Il y a peu d'années, la première galerie ouverte dans le filon .dit crowniode se trouvait environ à 55'1.54 ( 5o fathoms ) au-dessous de la haute mer, et s'avançait horizontalement de 55m.54 environ (3o fathorris) sous la mer. La galerie ouverte ,
à 75'..92 de profondeur ( 4o fatlioms )
s'avançait de 20 mètres; celle au niveau de 120 mètres, de 55m.54 ; enfin, la galerie qui est à 157 mètres ( 85 fathoms ) au-dessous du niveau
de la mer s'avançait de 74 mètres sous sou fond.
à mesure qu'on les rencontre, jusqu'à la plus grande distance possible. On travaille comme dans le reste du Cornouailles, par gradins renversés. Les travaux de cette mine se trouvent presque tous au-dessous du niveau de la mer et
Dans les diverses mines sous-marines de ce can-
ton, on ne rencontre que très-peu d'eau, et la quantité qu'en laissent filtrcr les parois est d'au-
tant moindre qu'on s'enfonce davantage,: ces eaux sont souvent moins salées que celles de la mer. Dans la mine de Bottalack , il existe une source d'eau douce à 74 mètres (4o fathoms ) au-
s'étendent même en partie sous son fond : ils sont commencés de puis un temps immémorial, et leurs premiers auteurs, ne soupçonnant pas sans doute qu'ils dussent avoir jamais le développement qu'ils ont actuellement, ont eu l'imprudence d'enlever le minerai jusqu'à une si petite distance du fond de la mer, qu'elle a fini par se faire jour en un point
dessous de la mer, et une autre à plus de 184 mètres (1 oo fathoms). Il y a quelques années lorsque la galerie la plus profonde se trouvait à 195 mètres (r o5 fathoms) au-desseus de l'orifice du puits qui est un peu au-dessus du niveau de la haute mer, les machines d'épuisement ne fournissaient que 4o 'gallons d'eau par minute. Cette'.
que les eaux couvrent à chaque marée, et qu'elle
s'est répandue dans les travaux. On a réussi à boucher cette entrée en y plaçant une plate-forme en bois, qu'on a recouverte de gazon (slimy-tif
quantité a peu augmenté depuis, quoique la mine se soit approfondie de 18 mètres (Io fa-
et qu'on a chargée de pierres. Dans la galerie supérieure, le bruit de la mer
ttliloonnsi.s ). et se soit étendue dans toutes les diree,
qui se brise sur les rochers est assez fort pendant les tempêtes pour épouvanter les ouvriers; on y
Le puits principal qui sert à l'épuisement des eaux, à la descente des ouvriers, et par lequel
distingue aussi le choc des cailloux qui roulent .
s'opère une partie de l'extraction est creusé dans un rocher appelé Crown,rock , contre lequel les