Révisions de la page | Historique de transcription | Annales des Mines (1824, série 1, volume 9)

SUR LES MORTIERS. 914 enfouis, ou rafraîchis par des pluies fréquentes,

et soumis au contact renouvelé d'un air libre, En parlant de l'influence des proportions sur

les mortiers hydrauliques, M. Raucourt dit, avec raison , que ce n'est que -par des essais que l'on peut déterminer les proportions qui donneront le Jnaximuni de résistance; néanmoins il ajoute,

s'Oe'particulariser le fait, que les meilleures

prOpOrtions Sont une partie de chaux sur deux depoWiZolane , ou une de sable et inie de pouz-

zolee

ee'S chapitres 9 et to , qui traitent de l'in-

flueflee réciproque des qualitéS-de la chaux et de Wpouzzolane, et de l'influence de la dessiccafta ,sur les mortiers ordinaires sont à-peu, pré-g-Idoines dans l'ouvrage de M.'Vicat; mais il est'â'regretter que M. Raucourt n'ait pas donné les tableaux d'expériences, qui auraient été nécessaires à l'intelligence (lu texte Le chapitre qui a pour objet l'action de l'eau sur l'extérieur des mortiers hydrauliques, est tiré du chapitre 5 de M. Vicat, dans lequel cet auteur examine l'action de l'eau sur les parties de béton -

qu'elle touche immédiatement. Le chapitre 12 est

un eXtrait très-succinct de ce que dit M. Vicat (chapitre 7 ) sur l'influence de la 'Manipulation sur les mortiers ordinaires; mais M. Raucourt n'aurait pas dû généraliser un fait qui repose sir une expérience unique de M. Vice , en disant que les mortiers long-temps broyés qu'on expose 'elnimidit é y deviennent, au bout de vingt mois, . cinquante fois plus résistans que les mêmes mortiers broyés à l'ordinaire. Dans les chapitres 13, i4 et 15,111. Raucourt expose, toujours d'après M. Vicat ( chapitres 8, -

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SUR LES MORTIERS.

et 10 ), l'influence des intempéries sur les mor-

tiers ordinaires; l'influence du temps sur les mortiers ordinaires et sur les mortiers hydrauliques , et enfin la comparaison des mortiers antiques à ceux du moyen âge et aux mortiers modernes.

Dans le chapitre 16, M. Raucourt examine les différentes manières d'évaluer la résistance des mortiers. Ces moyens consistent -:1.°, aleurfaire supporter un effort de tract ion ;

5° à les charger d'un poids pour les écraser 4'. à reconnaître combien un poids ,ruinis une percussiOn constante peut tes pénétrer 5. à savoir conibien il faut employer de force et

de temps pour qu'un foret puisse les percer. M. Raucourt admet : 1`). que la résistance traction est proportionnelle à la rupture ;

Si l'on Prend six fois l'effort de la tractionrrin a le poids moyen nécessaire à l'écrasement; que la résistance à la traction est en raison inverse du carré de l'enfoncement des pointes 40, que l'enfoncement du foret n'a aucun:_,rapport avec les autres résistances. Il en conclut que l'expérience du foret donnera la dureté, et

que l'une quelconque des quatre, expériences donnera, par comparaison, les quatre sortes de résistances dues à la ténacité.

M. Rancune prend, comme M. Vicat, pour terme de comparaison de la ténacité et de la du-

reté la bonne brique bien *cuite. Ce termeile comparaison est un peu vague; car chaque Pays a sa bonne brique bien cuite. Il serait à désirer que l'on adoptât une mesure qui fût par tout la méme, afin de pouvoir comparer les résultats. Dans son chapitre 1.7 , l'auteur donne le ré59.