Annales des Mines (1824, série 1, volume 9)
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SUR LES MORTIERS.
reuses , soit avec les oxides dee.' et de manganèse, croit qu'on pourrait coneltile que tousles oxides métalliques convenablement prépl-és par le feu formeront avec la chaux des cornbinaisons susceptibles de durcir dans l'eau: Sans généraliser autant ce principe, je pense qucta Chaux
commime. peut devoir à soninélange ou à sa combinaii,Son avec divers oxides métalliques la
propriétdc devenir hydraulique. M. Raucourt établitaSsez de vraisemblance :que l'oxigène joue un. :grand rôle dans toutes ces combinaisons; et il trouve dans cette action de l'oxigène l'expliçation de l'influence de l'extinction spontanéesnr les chaux grasses. Sans s'arrêter à ses idées théoriques, qu'il présente d'une manière dubitative, l'auteur résume ainsi les faits observés dans ses premières expériences :" il faut peu de feu pour calciner les chaux hydrauliques factices ; les préparations
doivent etre séchées avant d'être mises au feu le contact de l'air dans la cuisson est indispensable; tout degré de feu un peu élevé détruit les qualités que le feu modéré avait fait naître, et enfin il faut au moins un quart d'heure de feu awrouge pour que le degré de cuisson soit suffis-an t.
Ici il il devient difficile de suivre M. Raucourt dans ses expériences et dans ses raisonnemens, et l'importance des résultats auxquels il est arrivé 'fait regretter qu'il n'ait pas mis tous les soins qu'on pourrait désirer dans le compte qu'il rend de ses nouvelles recherches; elles ont eu pour objet de déterminer l'influence que peuvent avoirsur la prise et par suite sur la résistance des mortiers
925 le degré de consistance en les fabriquant, ce même SUR LES MORTIERS.
degré en les,immergeaut,, ainsi que l'emploi de la chaux active e.t.de'la chaux éteinte par les trois' procédés d'extinction. Dans les considérations préliminaires qui précèdent cet exposé, M. Rauconrt continue à appeler chaux vive la chaux prise à sa sortie du four, il appelle chaux actives les chaux été,,fhte par le deuxième et le troisième preé*fraii mises en :pâte, et chaux éteintes celles par l'un quelconque des trois procédéS'ieekeeinon, mises de suite en pâte et refroidieS'déPn74 long-temps. Ainsi, ajoute-t-il, la chaux emploYére
vive est de la chaux active éteinte par le pré! mier procédé, et les chaux éteintes par le deuxième et le troisième procédé, employées aussitôt la nouvelle addition de l'eau, qui 1r est indispensable pour être mises en pâte , Sont des chaux actives, éteintes par le deuxième et le troisième procédé. Il me semble qu'il dit mieux
valu s'en tenir au langage adopté et consacré par M. Vicat.
M. Raucourt distingue quatre degrés de consistance pour les essais de mortier au moment de la manipulation : le premier degré est celui de la bouillie liquide, ou des mortiers noyés; pour le deuxième, le troisième et le quatrième degré (mortiers mal faits ou pour matériaux spon-
gieux, mortiers ordinaires, mortiers bien faits les mortiers doivent supporter, avec une légère dépression , une tige en fer d'une ligue de diamètre, chargée d'un poids d'un trente-denxième, un huitième ou un quart de livre. Après leur confection
si on laisse reposer les mortiers,
leur consistance augmente , et M. Bancourt