Révisions de la page | Historique de transcription | Annales des Mines (1824, série 1, volume 9)

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SUR LES MORTIERS. SUR LES MORTIERS.

l'analyse chimique, M. Raucourt croit qu'il suffira d'un lavage et d'une séparation mécanique au moyen d'un crible. C'est une erreur : ce procédé n'apprendra rien. Pour l'évaluation de la base hydraulique contenue dans les chaux naturelles, il fait l'épreuve de ces dernières, et il con:. çlut dtkpiorribre de jours de la prise le rapport en poids (16'4, base hydraulique, et comme la quantitéi'de chaux est donnée par la première expérience, ilp déduit par analogie la base hydraulique qui-soustraite de la base incertaine, donne la baseedinaire, qu'il faut absolument connaître, dit M.Raucourt, polir fixer les proportions de sable qu'on doit joindre au ciment, afin de fabr,i4tier de bons mortiers hydrauliques. Je pense qiie4s'il fallait absolument Comprendre tout cela polir pouvoir faire de bons mortiers, peu de personnes parviendraient à en fabriquer. Il n'est guère plus aisé de saisir ce que dit l'auteur sur l'évaluation de la base hydraulique que contiennent les sablons et les terres, ainsi que ce qu'il ajoute dans tout le reste de ce chapitre. Un langage nouveau , de continuels renvois à d'autres articles, en rendent la lecture difficile, sinon impossible. Au surplus, l'auteur ne tire aucune conclusion. Le chapitre 3, qui termine l'ouvrage, est intitulé De la composition générale des mortiers.

M.1.ucourt présente dans des tableaux à colonnes toutes les proportions qui peuvent, selon lui, convenir pour faire des mortiers soit ordinaires, soit hydrauliques, d'après les propriétés des ingrédiens qui doivent y entrer. Il assure que, d'après quelques expériences sur les élémens, on peut opérer avec certitude toutes les transforma -

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rions possibles de mortier à mortier, de ciment à ciment, de mortier à ciment, terre, sablon et sable, à volonté : il suffit, dit-il, (l'ajouter ou de re-

trancher de telle sorte que les proportions de chaux et de base deviennent précisément celles demandées.

Des essais directs conviendront certaineMent mieux aux praticiens euriaême aux it-i-g_911s. que ces données de calcul, qui, lors :ii,êtb,,-4-ieélle

seraient déduites de l'expérience, né être susceptibles d'applications généra1eS2

M. Raucourt dit que le mode de mairiPdaiion des mortiers devrait varier d'après leur compOs tion; il donne le meilleur moyen à employer dae chaque cas , et conclut qu'il faut broyer toujourV les parties broyables isolément , fi:tintes les'lilig>

qu'il est utile de le faire, et qu'un moyen _11-1`sl' simple et moins dispendieux ne peut ccnidaWè au même résultat; ensuite mêler et totijOtireinêler, , dès l'instant que des cimens plus`e6s= et

qu'on n'a pas intérêt de réduire se trouent

ajoutés aux premiers. L'auteur fait, dans un résumé, l'application (I'd ses idées et de sa notation. Il suppose un cons-

tructeur placé dans un pays qu'il ne connaît

point et obligé de choisir et d'établir de suite lés élémens et les moyens de construction. Il déiei: mille d'abord, d'après les expériences inffiquées ci-dessus et en se servant de ses tableaux, les

portions à préférer pour les différentes maçonneries; il établit ensuite les moyens d'exécution en grand, en renvoyant, selon les cas, aux dite

rens articles de son ouvrage; puis il Orle de

l'emploi des mortiers en général, soit qu'on les emploie comme matière première, c'est-à-dire