Révisions de la page | Historique de transcription | Annales des Mines (1824, série 1, volume 9)

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SUE UNE MÉTHODE

D'AMALGAMATION.

fait faire aux soufflets quatre et demie à cinq aspirations par minute. On recouvre d'abord le cuivre noir de peu de charbon ; il S'échauffe successivement, les métaux

partie, on le revivifie, en y ajoutant un peu de cuivre noir. Les premières rondelles sont, clans tous les cas, refondues, parte qu'elles n'ont pas un bel aspect extérieur. Plus la couleur du cuivre affiné est matte, et plus le son qu'il rend quand on le frappe est bas, plus il est fin. En douze 'heures de temps, on affine 9 quin-

qui lui sont unis et une partie de lui-même

s'oxident : alors il commence à fondre. On enlève les scories au fur et à mesure, et quand la masse est toute fondue, on bouche la forme pour nettoyer le bain ; puis on donne de nouveau charbon , et on redonne le vent. Si le bassin n'est pas plein , on charge aussi de nouveau cuivre noir. Lorsque les dernières scories ont été enlevées, nn essaie le bain pour voir si. l'affinage 'est terminé. On plonge, comme à l'ordinaire, une verge

de fer, par la tuyère, dans le bain ; on la retire rapidement, et on examine la matière qui s'est attachée. La couleur extérieure de cette matière 'est toute autre que dans l'affinage ("n'enivre de liquation : dans les premières épreuves, elle a une belle apparence rouge, est- d'ailleurs forte, cassante, dentelée à la cassure , et jaune clair inférieurement. Après quelques minutes , les nouvelles épreuves montrent qu'elle a augmenté en rougeur, qu'elle est moins forte et moins cassante, de cassure plus fine et plus jaune ; en-

fin, après un temps assezcourt, on trouve ces pro-

priétés encore plus marquantes, et il'se forme à .l'extrémité un petit amas composé (l'un grand ncimbre de petites aspérités, grosses conime tête d'une épingle , qui sont unies entre elles. Alors on ôte les soufflets, et on retire le cuivre par rondelles; lorsqu'on Voit qu'il s'est oxidé en

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taux de cuivre, et on brûle neuf cents pieds cubes

de charbon par 100 quintaux de cuivre affiné produits. Deux ouvriers sont employés à ce travail.

Considérations générales.

L'usine de Gottes-Belohnung peu t a malga mer annuellement l000 quintaux de matte de cuivre, ainsi que nous l'avons, dit plus haut ; elle peut occuper en tout quinze à vingt hommes , que l'on payait à la journée à raison de 9 à 4 gros, et un maître d'amalgamation, qui recevait un prix fixe de 3 écus par semaine. Ce procédé d'amalgamation, sans parler des autres avantages importans qu'il procure sur celui de la fusion et de la liquation , est sur-tout préférable, par la plus grande quantité d'argent qu'il rapporte et par la plus belle apparence de cet argent à l'état fin. D'un autre côté, il est vrai qu'il fournit moins de cuivre noir; mais le cuivre pur qu'on retire de celui-ci est meilleur et plus estimé des fabricans que celui obtenu, à l'aide du plomb , par le procédé de la voie sèche. Quant aux frais dans le procédé d'amalgamation, s'ils sont moindres ou dépassent ceux de la méthode usitée à Mansfeld et lietstadt , c'est ce que nous