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Annales des Mines (1824, série 1, volume 9)

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EXTRAITS DE JOURNAUX.

CHIMIE.

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des courans électriques; mais ils sont en général a. De l'état de l'électricité développée ,pendant les actions chimiques, clans les actions capillaires et dans les dissolutions; par M. Becquerel, ancien chef de bataillon du génie. (Ann. de Ch., t. XXIV,

p. 192 et 337.)

très-faibles.

Lorsque l'on mélange deux acides, les effets

sont variés, parce qu'ils se compliquent de l'ac-

tion (le ces mêmes acides sur l'eau : le résultat prouve que l'action propre des acides les uns sur

En combinant entre eux plusieurs galvano-

les autres est faible. En partant de ce principe que lorsqu'un acide agit

mètres de Schweigger d'une manière convenable (voyez le mémoire), M. Becquerel est parvenu à rendre sensibles les plus faibles connais électriques. C'est à l'aide de cet instrument qu'il a cons-

du premier, on peut comparer entre elles les

taté les actions électriques qui ont lieu dans le phénomène de la capillarité, dans la dissolution, etc. Quand on plonge une éponge de platine ou du charbon bien sec dans un acide plus ou moins étendu, il se produit un courant électrique qui va de l'acide au platine ou au charbon, c'est-àdire dans un sens opposé à celui qui aurait lieu si le platine et le charbon étaient attaqués par

inégalement sur chaque bout d'un fil métallique, le courant électrique va du bout le plus attaqué à l'autre, c'est-à-dire que l'électricité positive part

énergies électriques qui se manifestent pendant diverses Combinaisons, et trouver par là une mesure du moins approximative de l'affinité. Prenons deux fils de platine que nous ferons aboutir Fun et l'autre dans deux petites capsules remplies de mercure, communiquant elles-mêmes avec les extrémités du fil du galvanomètre ; fixons

ensuite à l'extrémité de ces fils, au moyen de pinces aussi en platine deux petits fragmens de

l'acide. D'ailleurs, le contact des solides avec les liquides , lorsqu'il n'est suivi d'aucune action chiinique, ne présente aucun phénomène électrique

substances différentes, qui n'exercent aucune ac-

susceptible d'être remarqué. Dans les dissolutions de l'acide nitrique et de l'acide sulfurique, dans l'eau, il y a un courant électrique qui va de l'acide à l'eau ;_ au contraire, dans la dissolution des acides muriatiques et des acides faibles, le courant va de l'eau à l'acide. Dans la dissolution des alcalis, le courant va de l'eau à l'alcali l'eau agit donc, dans ce cas, comme un acide. Dans la dissolution des sels neutres, il y a aussi

même, le courant électrique qui se manifestera ira de la substance qui a éprouvé la plus forte action de la part de l'acide à l'autre.

tion électro-motrice sur le métal ; faisons-leur toucher en même temps l'acide, de manière que le nombre de points de contact soità-peu-près le

On trouve, par ce moyen, que l'ordre suivant lequel les bases sont classées a quelque rapport avec celui des affinités chimiques, tel qu'il est connu.

Il est à remarquer aussi que le cuivre et le zinc, plongés en même temps dans un acide et ne com-

muniquant ensemble que par l'intermédiaire,