Annales des Mines (1824, série 1, volume 9)
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1,8 Mica.
CéS, et les mêmes que ceux du silicate de fer et que ceux du péridot. Parmi les anciennes scories qu'on trouve aux environs du château de Garpenberg (Suède), il y en a qui présentent absolument tous les caractères
du mica. Elles forment une niasse homogène, composée de paillettes lamelleuses de 2 et 5 lignes de côté, demi-transparentes et très-éclatantes; on en voit, dans les cavités, qui sont transparentes et
qui sont cristallisées en tables hexaèdres. substance m'a donné, dans une analyse, Silice.
Alumine. Peroxide de fer Peroxide de manganèse Chaux Magnésie Potasse.
.
Cette
0,4731 0,0574 0,2891 0,0048 o,0623
0,1017 0,0105 0,9989
Elle se rapproche beaucoup, par sa composition, du mica noir de Sibérie, dans leq u e Klaproth a trouvé : Silice
Alumine Potasse. Peroxide de fer Magnésie Oxide de manganèse
0,4200 0Tl o5 0,1000 0,2200 0,0900 0,0200 0,9605
Vues geologigues.
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EXTRAITS DE JOURNAUX.
La production artificielle des minéraux par fu. sion paraît mettre hors de tout doute l'idée que nos montagnes primitives ont été, dans l'origine, dans un état de fluidité igné. Cet état donne une explication satisfaisante de la forme de la terre,
de l'accroissement de température dans la profondeur , des sources chaudes et de beaucoup d'autres phénomènes : alors, la température étant
très-élevée, l'eau de la mer devait, suivant les expériences de M. Cagnard de la Tour, ne former autour du globe qu'un fluide élastique. Les montagnes primitives se distinguent des productions volcaniques, en ce que la chaux et la magnésie, qui, dans les montagnes primitives, sont combinées avec l'acide carbonique, forment, avec la silice, des silicates et des bisilica tes dans les roches volcaniques. On conçoit que la silice, qui, à la pression ordinaire et à une température élevée, chasse l'acide carbonique, est au contraire expulsée de ses combinaisons par cet acide , sous l'influence d'une forte pression ; il n'est par conséquent pas étonnant de rencontrer des cristaux
de quarz dans le marbre de Carare. Lors de la production des roches volcaniques, la haute pression résultant de la vaporisation de l'eau des mers n'existant plus, on y retrouve les mêmes combinaisons que celles que l'on obtient dans les laboratoires et dans les ateliers métallurgiques. Une grandesérie d'observations prouvent .qu'à une époque ancienne, -le niveau de la mer a été plus élevé qu'il ne Pest aujourd'hui. Cela s'explique en considérant que l'eau, en s'échauffant , se di-
late plus que la terre. En supposant, comme le fait M. de la Place, que la profondeur moyenne de la mer soit de 96,000 pieds , et que la terre ait la dilatation du verre, on trouve qu'a la température de Loo° c. la mer serait de 4,000 pieds plus élevée qu'elle ne l'est aujourd'hui, et qu'elle recouvrirait la plus grande partie des montagnes secondaires. 12.