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GISEMENT DES MINÉHAIS DE FER

de filons, qui peuvent être considérés, à peu d'exceptions près, comme coureurs de gazon; ces filons se distinguent par la présence du sulfate de baryte qui s'y trouve toujours en plus ou moins grande quantité. Ils se subdivisent en filons, C. de minerais de fer ; 2°. de manganèse (brczunstein ); 3. de baryte. Leur direction est entre 5 heures et 9 heures, et ils sont presque verticaux. Les filons de minerais de fer contiennent souvent des amygdales, qui, bien que semblables à celles des mandelstein, en diffèrent cependant par la présence plus répétée du quarz enfumé et .du fer spéculaire, dont on trouve de beaux échantillons. On rencontre aussi dans un pareil gisement le minerai de fer siliceux ( hieseleisenstein), jaune et fibreux ( hématite jaune ). Le fer oxidé rouge , plus abondant, est à l'état d'hématite rouge et accompagné de braunspath, eisenglanz, quarz , eisenhiesel , aragonite, fer spathique et baryte sulfatée. A la formation du grès rouge et porphyre font suite des formations secondaires plus modernes; Mais celles-ci se montrent hors du Hartz , et ne

fournissent que très-peu de minerais de fer aux usines de ce pays : ici se terminera par conséquent notre coup-d'il géognostique. RécapitulaEn nous résumant, nous voyons que les estion, des vapèces de minérais qui alimentent les hautsriéte de mifourneaux du Hartz, sont o. lefer oxidé (rotheinéraiss de fer traités au senstein) à l'état d'hématite rouge, en masse Hartz. compacte et en petits fragmens ; 20. le fér oxidé hydraté ( leauzzeisenstein) à l'état d'hématite brune et compacte ou terreux ; 3°. un minérai provenant de la décomposition du fer spathique, u

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analogue pour- l'aspect et les propriétés physiques au .fer .oxidé hydraté terreux (brauzzeisenerz); 40. le fer spathique (spatheisezzstein); 50 et le fer oxidulé (magneteisehstein). Les fers oxidés rouges et bruns sont les minérais les plus répandus; on en traite dans toutes les usines. On ne réduit du fer spathique et du fer oxidé brun provenant de sa décomposition qu'à Miigdesfrung et à Gittelde, .du fer oxidulé qu'a Alternau , et encore en très-petite quantité. . Nous avons peu de chose à dire sur le mode Mode d'exd'exploitation, que nous n'avons étudié que dans ploitation. deux localités, iuElbingerode et à Lerbach. A Elbingerode , lorsque le banc de minerai A Ethingeest immédiatement recouvekt par la terre végé- rode. tale ou par une mince couche calcaire, l'exploitation a-lieu à ciel ouvert (pingebau). On abat le minérai à la-poudre ou à la pointe, suivant qu'il est plus ou moins dur. L'écoulement des eaux a lieu par une galerie communiquant avec toutes les mines et placée au-dessous des plus bas travaux. Pour l'extraction, on construit un échafaudage qui s'avance au-dessus de l'excavation à ciel ouvert, et on élève les minérais sur cet échafaudage au moyen d'un treuil à bras. Les exploitations souterraines ont lieu au moyen de puits et de galeries qu'on ne pousse pas à de grandes distances des puits; plusieurs de ces puits sont inclinés : au surplus , l'exploitation à ciel ouvert est à Elbingerode la plus usitée, et donne lieu à des excavations qui ont jusqu'à 24 lachter ( 4o mètres) de profondeur. Les mines d'Elbingerode alimentent des usines qui appartiennent à trois états différens , le Brunswich , Je Hanovre et le