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Annales des Mines (1828, série 2, volume 3)

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Dli 4i.k. fONTE BLANCHE

ET DE LA. FONTE GRISE.

Dans la partie basse de la petite vallée de la Blaise

,

la banne se compose de trente-deux

rasses, et chaque rasse de 4 pieds cubes: ainsi la banne est de 128 pieds cubes. 'Or, la consommation moyenne des 4 années est de banne 1,92 pour i000k. ; c'est donc, pieds cubes,245.72 pour produire l000k- de foute grise.

Les charbons brûlés à Brousseval sont des charbons mêlés qui pèsent 7k,50 le pied cube; ainsi, 1843k de charbon donnent i000k de fonte grise, c'est 1,84 de charbon pour un de fonte grise.

Examinons maintenant les résultats obtenus avec les mêmes matières premières employées à produire de la fonte blanche. Tenzpillon ((fourneau en gueuse ). ier, fondage.

3e. ---

4e --5e 6e.

.. 279282 ka. . 4.275 bannes. 1822-1823..443281.. . . 590.46 854.63 1823-1824..656607. 1824-1825..713537... . .952.10 1825-1826..637794.... . 830.62 1826-1827..611697... 872.95 3,36o,198 kil.

45o3.51 b.

C'est, terme moyen, lb,34 par i000 kilog., ou, en d'autres termes, il a fallu, pieds cubes, 171,52

pour produire i000 kilogr. de fonte blanche,. En poids, ce serait 1,286 de charbon pour un dé fonte. >De la comparaison de ces résultats, il suit que si V-représente le volume de charbon nécessaire polit produire un poids donné de fonte blanche, V

serale volume nécessaire pour pro(luire le même poids de fonte grise. Or, un maître de forges sait .toujours très-bien y

2.31

à quel prix lui revient le pied cube de charbon et il est clair qu'avec cette formule, d'où l'on tire

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à volonté la valeur de V ou de y, ii pourra calculer la dépense ou l'économie qu'amènera le .passage d'un genre de travail à l'autre. Si, comme dans les usines de Normandie, les consommations étaient connues en poids, il fau. drait se servir de la formule P

p

où p exprime le poids de charbon nécessaire

pour obtenir un 'poids donné de fonte blanche, et P le poids de charbon qu'il faudrait employer pour obtenir un poids de fonte grise égal à celui

"de la fonte blanche.

Lorsque l'on a pour but d'obtenir des fontes destinées à l'affinage (I), on cherche à mettre, pour chaque charge de charbon , toute la quantité de mine que cette charge peut porter : c'est sur-tout à la quantité qu'on Vise. Pour obtenir les fontes destinées au moulage, le problème est plus compliqué: ici la qualité entre en première ligne; la quantité doit être la plus grande possible, sans doute; mais la fonte ne devant être ni trop grise ni claire, la quantité est diminuée par les proportions que l'on emploie pour arriver au résultat voulu. On pourrait croire que, dans les fourneaux où l'on vise à la quantité, il y a quelquefois surcharge de mine, par rapport à la charge de charbon, que par suite des portions de mine ne sont pas bien réduites, et que, (1) Ceci n'est point dit pour les fentes qui doivent d.on,ner des fers de qualité. Les excellens fers connus dans ke commerce sous le nom de fers de roche sont faits presque toujours avec des fontes grises. J'ai bien VU aussi des fontes blanches.manganésifères de

Savoie, qui, traitées par ta méthode bergamasque don-

naient d'excellens fers; mais je. parle des fontes ordinaires.